J’ai un ami qui se meurt d’un cancer. De sa fenêtre d’hôpital, le déclin du soleil colore les montagnes d’un beau orange brûlé. C’est comme l’automne en été.
Ces questionnements finissent par te faire réaliser qu'il n’y a pas grand-chose qui te retient ici. Tu réfléchis à partir… quitter le pays pour commencer une nouvelle vie ailleurs, mais la peur te retient.
La pression que l’on se met à soi-même ainsi que celle qui nous vient du monde dans lequel nous évoluons et à force de prôner la communication dans toutes les sphères de notre vie, j’ai parfois l’impression que nous devenons obligés de parler.
La famille, c'est comme un grand numéro de cirque, jonglant avec des personnalités colorées, des émotions tourbillonnantes et parfois même quelques acrobaties inattendues.
Pour mon bien, je dois rester ici et qu’ils vont prendre soin de moi. Son petit air triste me laisse indifférente. Pourquoi le serait-elle ? Je ne resterai pas longtemps ici de toute façon. Je vais un jour retourner chez moi.
Ça fait un bien fou de ne pas se prendre au sérieux parfois. De se costumer pour aller jouer à « résoudre des énigmes » est assurément l’une des façons les plus enlevantes de faire une coupure dans le temps.
J’avais déjà entendu parler de ce mot, je connaissais sa définition, mais je ne l’avais jamais ressenti au plus profond de moi-même. Jusqu’au jour où il a frappé à ma porte, il est entré chez moi sans l’avoir invité.
Rien n'est comparable au sentiment de satisfaction personnelle que vous ressentez lorsque vous accomplissez une tâche sans procrastiner. C'est comme gravir l'Everest, le sommet majestueux que vous avez toujours voulu atteindre.
C’est en fait ce qu’on m’a appris et répété en grandissant : « Ah, tu verras, quand tu trouveras un travail qui te passionne, le chemin se tracera facilement ».