Faits Vécus

Je te comprends tellement. Pendant des années, j’ai été cette personne : toujours disponible, toujours partante, même quand tout en moi criait le contraire. Dire non me semblait impoli, ingrat, presque cruel. Comme si refuser, c’était décevoir.

Dans un tourbillon, la vérité tourne trop vite pour être vue. Et celui qui crée le chaos finit toujours par prétendre que c’est toi qui ne sais plus où tu en es.

On imagine la violence conjugale comme quelque chose de visible, de tangible : des coups, des blessures physiques, des trous dans les murs et des objets qui revolent. La violence psychologique et coercitive, elle, ne se voit pas. Elle infiltre le cœur. Elle abîme l’âme. Elle s’introduit dans la tête et fait douter de la réalité.

Il y a des moments dans une vie où l’on sait, dès qu’ils se vivent, qu’ils deviendront des souvenirs qu’on gardera précieusement. Cette semaine passée à Disney, avec ma fille qui y a célébré ses 17 ans, en fait partie.

Depuis quelques années, je suis devenue proche aidante pour mon père. C’est un rôle que je n’avais pas anticipé dans ma vie, mais qui s’est imposé naturellement, par amour et par devoir filial. On entend souvent parler de ce terme, mais tant qu’on ne le vit pas, on ne réalise pas toute la profondeur qu’il recouvre.

Cette lettre à ton intention n’a encore rien perdu de son essence, et demeure à ce jour ce qui me fait le plus de bien quand, de façon si paradoxale, ton absence se fait omniprésente.

L’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu: une expérience à essayer au moins une fois!

Je ne suis pas de celles qui se referment. Je suis celle qui espère, même dans la noirceur.

Nos routes se sont croisées il y a maintenant quatre ans. Virtuellement d’abord, puis sept mois plus tard, je traversais l’océan pour te rejoindre.

Pourtant, au fond d’eux, ces deux personnes partagent un même amour, intense et sincère, malgré les obstacles qui se dressent sur leur chemin.