Il y a des jours où l’on se sent tendue, bousculée, comme si notre esprit courait plus vite que notre souffle. Et d’autres où l’on ressent une lourdeur difficile à nommer, une inquiétude sourde, presque invisible.
Il me semble que c’était hier… Tu avais 5 ans, un sac à dos trop grand, et tu faisais ton entrée à la maternelle. Aujourd’hui, te voilà à la fin de ton secondaire. Déjà.
Je suis juste une femme qui essaye d'expliquer, avant même de s'être montré sous son vrai jour. Enjouée, rayonnante, généreuse et humaine. Une femme qui sait qu'elle fait peur, mais qui arrive la plupart du temps à se gérer.
Pourquoi plonger encore plus profondément dans la tristesse quand on pourrait chercher à se remonter le moral en écoutant autre chose ? Même si c’est un réflexe plutôt contradictoire, c’est en fait beaucoup plus naturel qu’il n’y paraît.
Cette prise de conscience de l’impact des mots est déterminante pour optimiser la qualité de nos relations, et peut s’avérer un allié notoire dans le maintien d’une bonne santé mentale.