Dans un tourbillon, la vérité tourne trop vite pour être vue. Et celui qui crée le chaos finit toujours par prétendre que c’est toi qui ne sais plus où tu en es.
On imagine la violence conjugale comme quelque chose de visible, de tangible : des coups, des blessures physiques, des trous dans les murs et des objets qui revolent. La violence psychologique et coercitive, elle, ne se voit pas. Elle infiltre le cœur. Elle abîme l’âme. Elle s’introduit dans la tête et fait douter de la réalité.
Tu es parti avec la chaleur de notre nid, ne laissant qu’un froid glacial de janvier. Depuis, quelque chose s’est effondré en moi. J'aimerais y croire encore, mais je n’y arrive pas toujours.
J’ai 30 ans et je suis un peu toujours en roadtrip dans ce périple, parfois trop rock and roll à mon goût. La tête dans les nuages, le cœur un peu effiloché et un petit backpack d’épreuves qui font ce que je suis devenue aujourd’hui.
Notre séjour à Montréal a été une véritable parenthèse enchantée. Entre le luxe discret de l’hôtel St Paul, les saveurs inoubliables du Toqué et la sérénité du Bota Bota, tout était réuni pour un séjour à la hauteur de nos attentes. Montréal nous a encore une fois séduits par son énergie unique et sa capacité à offrir des moments d’exception.
Je me souviens des papillons que j’avais au ventre lorsque j’ai vu la deuxième ligne apparaître sur le bâton. Un mélange de pur bonheur et d’angoisse à l’idée que j’allais devenir mère pour la première fois.
Un innocent ne m’aurait-il pas demandé comment j’allais depuis? Lui qui m’écrivait d’habitude des dizaines de fois par jour ne m’aura redonné aucune nouvelle depuis…