Moi avec le Cahier
Ça fait que… Je suis coupable. Coupable de ne pas avoir écrit une seule maudite tranche de vie depuis avril dernier (la saga ex-maîtresse, tu te rappelles? Clique ici pour te rafraîchir la mémoire). Coupable de t’avoir laissé tomber, ô toi lecteur bien aimé, comme un vieux kleenex, une vieille chaussette, une vieille personne âgée. Mais j’te jure, c’est pas parce que j’voulais pas écrire, non! C’est juste que j’étais occupée. Ben occupée.
Premièrement, j’ai été occupée avec mon article Happn vs Tinder (ICI). Un article qui prend deux minutes à lire, deux jours à écrire et deux mois à appliquer. Car pour écrire un article sur des applications de rencontres, il a ben fallu que je m’inscrive auxdites applications. Et que je mette en application les applications. En faisant des rencontres. Beaucoup de rencontres. C’est que je suis une personne appliquée, t’sais. Tiens-le-toi pour dit.
Deuxièmement, en plus de mes romances, j’ai été occupée par un projet de roman. Et parce qu’écrire un roman demande temps, isolement, silence, concentration et introspection, j’ai mis fin aux rencontres ainsi qu’à toutes les notifications sonores, lumineuses et vibratoires qui viennent avec, et qui me rendent aussi conditionnée que le chien de Pavlov.
Bon. C’est bien beau tout ça, tu vas me dire, mais pourquoi sortir de mon cachot là, là, à la fin du mois d’août en te pitchant une nouvelle tranche de vie en pleine gueule? Ben… Du calme, chose. Je t’explique.
Moi dans le Salon
C’est que. J’ai une amie qui travaille dans le milieu culturel, plus précisément dans le milieu littéraire, plus précisément pour le Salon du livre de l’Estrie. Tu me suis? Non? Coudonc! Je te ferais ben un dessin, mais parce qu’un gribouillage vaut mille points d’interrogation, je m’abstiens. Alors, où en étais-je? Amie, salon, livre, Estrie… Oui! Alors cette amie, sachant que j’ADORE lire et que j’ADORE écrire, m’a demandé si je voulais participer à l’organisation du Salon du livre estrien en rencontrant des auteurs qui y seront et en rédigeant des articles sur eux. Euh… Minute papillon!, que je lui ai dit, laisse-moi réfléchir… c’est que je dois consulter mon agenda, ma secrétaire, mon agent… Ben là! Voir si j’ai attendu une seule seconde avant de lui répondre un beau gros OUI, JE LE VEUX! Pas folle, la fille, t’sais. Enfin, presque.
Source: centredefoiressherbrooke.com
Moi avec le Cahier dans le Salon
Faque. Me voilà reporter spéciale pour Le Cahier et le Salon du livre de l’Estrie. Un Salon qui aura lieu du 12 au 15 octobre 2017, au Centre de foires de Sherbrooke. D’ici là, je vais rencontrer de méga trop bons auteurs québécois comme David Goudreault, François Gilbert, Véronique Grenier… et peut-être aussi Simon Boulerice, Matthieu Simard et Stéphane Larue. Des auteurs (ou des hauteurs, devrais-je dire, car en matière de talent, ils mettent la barre haute pas à peu près) dont je t’invite fortement à acheter les livres, les recueils, les romans. Je te jure, ça va te donner le goût de prendre ton char, l’autobus ou ton vélo, pis d’aller faire un tour dans l’est afin de les rencontrer et de discuter avec eux dans le blanc des yeux. Et quand je dis « est », je te parle pas d’Hochelaga-Maisonneuve, ici. Non. Sors de ton nombrîle un peu, pis va voir le monde. Il est beau et grand.
Alors oui. En octobre, je t’invite à aller rencontrer ces auteurs en chair et en or. Pour leur dire à quel point leurs mots t’ont aidé à te lever le matin (ou t’ont empêché de t’endormir la nuit), à quel point ils t’ont aidé à endurer tes rides de métro, à te sortir la tête du boul'eau, bref, t’ont aidé à changer ta vie au complet ou juste ta déco. Parce que dis-toi que si leurs mots ont le pouvoir de changer ta vie, les tiens ont le pouvoir de changer la leur aussi.
David Goudreault, auteur, poète, slameur
http://www.davidgoudreault.org
Tranches de vie... littéraires
Mon rôle sera donc de rencontrer ces auteurs et d’écrire des tranches de vie littéraires sur eux qui te donneront envie d’aller les rencontrer à ton tour. Mais je t’entends déjà râler pourquoi aller à un Salon à Sherbrooke, alors qu’il y en a un à Montréal, un à Québec, un à Gatineau, gna gna gna… Hé ho. Ouvre-toi l’Estrie, un peu! Parce que. Primo, y’a-tu déjà quèqu’un dans’ vie qui t’a dit qu’tu pouvais pas aller à plusieurs Salons du livre dans’ même année? Deuzio, je te ferais remarquer que les Salons ne reçoivent pas tous les mêmes auteurs, n’ont pas tous les mêmes thématiques et n’offrent pas tous les mêmes activités. Tercio, je vais te donner tout plein d’autres raisons d’y aller dans les futures tranches de vie. Sois patient, chose.
Ainsi, la première tranche te sera servie toute garnie dans deux semaines, et portera sur le beau et gentil et généreux et talentueux David Goudreault, un auteur particulièrement connu et reconnu pour sa trilogie sur la Bête, soit La bête et sa mère (2015), La bête et sa cage (2016) et Abattre la bête (2017). Trois romans que j’ai dévorés en quelques jours à peine et qui m’ont donné le goût de me transformer en virgule, en lettre, en mot, pour avoir la chance de me blottir dans le cerveau de Goudreault, de me coucher sous sa plume et de m’enrouler dans sa langue… Oups, désolée! Je m’égare, là… À bien y penser, je serais peut-être mieux de réactiver mon compte Happn…
Pour de plus amples informations sur les auteurs, les thématiques et les activités du Salon du livre de l’Estrie, va visiter et liker leur page Facebook!