Située dans le Village de Montréal, la Galerie DBC montre un large éventail d’artistes. Sans restriction, c’est l’inclusion de tous et de toutes, une équipe de bénévoles de feu qui exposent l’art sous toutes ces formes, ainsi que de l’underground, dans les rues du Village.  

Ouverte depuis l’été 2019, sur un coup de tête, la fondatrice du Conseil des Artistes Québécois et propriétaire de la Galerie DBC, Jennifer-Lee Barker, est tombée en amour avec le local qui est en face de Drugstore : « C’est en aidant Jason Noël, pendant l’événement Bear Week-end que j’ai découvert le lieu et que je suis tombée sous le charme », explique-t-elle. Mme Barker a énormément travaillé au sein de Montréal en Arts avant d’ouvrir les portes de sa galerie.  

La Galerie DBC est un lieu pour découvrir pour les artistes émergents. En effet, l’établissement essaie, la plupart du temps, d’offrir l’occasion aux nouveaux artistes de se faire connaître. La galerie d’art accepte toutes les formes de médias, mais elle se spécialise beaucoup dans le genre de l’underground artistique. Surtout, elle se démarque des autres en offrant la recette 40 % / 60 % sur la vente d’œuvres (40 % pour l’établissement et 60 % pour l’artiste).

De plus, Mme. Barker est fière de compter avec elle une équipe unique. Dans la composition, Marie-Pier Latour aide à la structuration de la galerie. Ensuite, les ventes sont tenues par M. Steve Hill. Et, pour terminer, on compte une bonne variété d’artistes qui aident en tant que bénévoles pour préparer les prochains événements de l’établissement. Parmi ces artistes, la peintre Cathy Beaudin est très active dans le milieu artistique et bénévole pour la galerie. 

Pour exposer, un.e artiste doit passer par un comité de sélection avec jury. Ce sont des membres du Conseil des Artistes Québécois qui jugent les œuvres présentées. Dans cette composition, on peut retrouver des historien.nes, des artistes et des personnes ayant une maîtrise dans le domaine des arts. Les œuvres retenues sont exposées durant les différents événements et selon les thèmes de la Galerie DBC.  

Vitrine Galerie DBC arts undergroundSource image : Galerie DBC

Art érotique sans censure

Comme mentionné plus haut, la Galerie DBC inclut toutes les formes d’arts. Elle se spécialise surtout dans l’art érotique et l’underground. En 2007, Jennifer-Lee Barker a créé l’événement L’art à la censure : « Le but de l’événement a été de rechercher et d’exposer des œuvres d’arts qui ont été refusées par les galeries, car elles étaient de nature érotique », explique Mme. Barker. 

Le projet a été le début pour permettre d’afficher sans censure. En 2008, la 2ème édition de L’art à la censure, intitulée Provocation, a eu un succès mondial. Plusieurs œuvres de Montréal ont été publiées dans les tomes 1 et 2 du livre The World’s Greatest Erotic Art of Today. Les œuvres ont pu aller en dehors des frontières canadiennes, comme à Miami, Berlin, Amsterdam et Londres, pour montrer avec fierté l’art érotique.

Aujourd’hui, l’événement est renommé Le Festival d’art érotique de Montréal. Et, à chaque année, on voit une grande variété d’artistes qui présentent sans restriction l’érotisme, la beauté des arts et la sensualité.

Vitrine Galerie DBC arts undergroundSource image : Galerie DBC

Coups marquants et futur

Depuis 2019, plusieurs activités ont été réalisées à la Galerie DBC. On retrouve des soirées Art Battle, pour faire connaître des artistes peintres, des événements Team building, en collaboration avec l’Association des art-thérapeutes sans frontières, ou encore le traditionnel marché de Noël.

Aussi, on a pu retrouver des artistes qui ont marqué la Galerie DBC par leur style, leur talent et leur historique personnel. Parmi ces artistes, il y a Tony Moriello qui a fait du pixel art sur de la poussière de diamant. Il existe un art numérique nécessitant l’utilisation du téléphone cellulaire pour voir toute l’intégralité de l’œuvre. Et, l’artiste européen Rémy Berthoche a charmé le public avec deux de ces toiles lors de l’ouverture de la Galerie DBC. L’une d’elle est la représentation du Village avec ces boules emblématiques. 

Parmi les plus populaires, l’artiste abstrait de Shawinigan, Alain Francoeur, et l’artiste plasticienne de Montréal, Tina Cartier, sont les meilleurs vendeurs de la Galerie.

Malgré la crise sanitaire, l’établissement n’a pas mis la clé sous la porte. Au contraire, c’était l’occasion de pouvoir se réinventer : « Au départ, la galerie avait une période d’essai de 5 mois. Mais, vu la tournure positive des événements depuis sa création, on n’a pas abandonné », explique Jennifer-Lee Barker. Cela a pu donner naissance à de nombreux projets pour embellir le Village et aider les artistes dans leur carrière. 

Vitrine Galerie DBC arts undergroundSource image : Galerie DBC

Pour les prochains événements, la Galerie DBC change à toutes les deux semaines ses présentoirs de devant. De plus, on pourra la voir sur une nouvelle édition du Festival d’art érotique de Montréal

Au-delà des grilles de la Galerie DBC, on retrouve une équipe souriante et fière de collaborer avec les artistes de la relève et les professionnel.les pour donner de la couleur et des sourires au Village de Montréal.

 

Source image de couverture : Galerie DBC
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