Les randonnées font rêver. Avec l'avénement d'Instagram, on voit un peu partout des photos magnifiques de paysages photographiés après de longues heures de marche en montagne. Ça donne le goût de le faire aussi. Par contre, ce ne sont pas toutes ces routes qui sont faciles à emprunter. Certaines demandent une forme physique plus grande que d'autres et même une préparation. Certes, on peut avoir de la détermination, mais il faut savoir quel défi on se lance!
Fin octobre, je quittais pour le Guatemala avec ma mère (qui a dans la soixantaine) et nous voulions gravir quelques volcans pendant nos vacances. Je lui avais envoyé une liste de montagnes qu'on pourrait affronter, mais je la laissais faire le choix final. Elle a opté, tout d'abord, pour l'Acatenango, une des ascensions les plus difficiles du pays. Je la trouvais courageuse et je savais qu'elle voulait me faire plaisir, mais je savais qu'avant tout, elle rêvait aussi des paysages au sommet.
Ma mère avait fait de nombreuses randonnées par le passé, toutefois, elle n'avait pas relevé un si grand défi physique depuis longtemps. C'est une femme qui aime se préparer pour tout dans la vie, ainsi, je n'étais pas surprise le jour où je suis arrivée sans prévenir chez elle et qu'elle était en train de faire la planche pour que ses abdominaux soient plus forts face à l'effort. Elle qui prenait des cours d'espagnol depuis des mois sur DuoLingo, c'était tout simplement la suite logique.
Alors: comment se préparer si on veut faire un voyage de randonnées?
- Tout d'abord, on doit penser au matériel dont on aura besoin. L'an dernier, je vous avais écrit un article sur la liste des besoins si on veut faire un trek dans le désert au Maroc (c'est juste ICI) et j'en avais écrit un avant mon voyage à Hawaii (ça se trouve juste ICI). Chaque randonnée demande du matériel différent selon le climat et le type de terrain sur lequel on va marcher. Ainsi, on doit s'assurer de ce dont on aura besoin. Si on ne veut pas tout acheter, on peut aussi chercher des compagnies qui organisent des treks et qui proposent le matériel. Cette option est aussi idéale si on ne sait pas si les treks sont une vraie passion.
- Par contre, le matériel, ce n'est pas tout. On a beau avoir le meilleur matériel du monde, si on n'a pas la forme physique, ça ne fonctionnera pas. Je conseille donc de marcher un minimum de 5 à 10 km par jour dans les semaines précédant le voyage pour s'habituer à de longues marches. Ensuite, si on a la chance d'aller courir en montagne (comme sur le Mont-Royal), c'est le temps parfait de le faire. Un aller-retour du Mont-Royal est d'environ 5 km, donc c'est un bon début.
- Ensuite, il faut s'habituer à porter un sac plein sur le dos. Au lieu de trainer une mallette dans les jours précédents, pourquoi ne pas passer au sac-à-dos?
- Nos jambes auront besoin d'être fortes. Je vous conseille donc des entraînements au gym qui se concentreront sur cette partie du corps.
- Les quelques jours avant le trek: on relaxe, on ne veut pas commencer avec un corps déjà fatigué!
- Plusieurs montagnes sont en très grande altitude. On n'y pense souvent pas, mais le corps réagit à ce manque d'oxygène. Ainsi, il est conseillé de ne pas faire la randonnée dès notre arrivée dans la ville choisie. Il vaut mieux laisser le temps à notre corps de s'acclimater.
Avec ces six trucs, vous serez déjà plus aptes à faire des randonnées en voyage! Amusez-vous!
Pour illustrer le tout, voici un look photographié juste avant mon départ au Guatemala avec un ensemble de course... parce que la course est le sport qui me prépare le plus à mes treks!
Le look:
Vêtements - New Balance
Souliers - New Balance
Photos - Claudia Morin-Arbour