*Afin de lire ou de relire la partie 1 de ce texte, c'est ici!*
Cette descente aux enfers nous emmène en août dernier. Neuf mois d’inquiétude pour ma famille, neuf mois de remises en question constantes sur l’argent, la vie, la place des médias sociaux, les amis, la carrière et encore une fois l’argent.
Cependant, grâce à l’aide de ma famille, de mes bons amis (les vrais savent), d’un bon médecin et d’un petit médicament nommé Cipralex (oui, dans la famille des anti-dépresseurs), je vais finalement mieux. Je m’accepte comme je suis: un jeune homme de 25 ans, un peu perdu, de retour chez ses parents, qui travaille dans un bon restaurant en attendant et qui a la tête remplie d’idées, de projets personnels et de désirs, mais surtout qui déborde de bonheur et qui veut aider les gens qui l’entourent.
J’ai enfin décidé de combattre mes peurs, ma peur de l’engagement, ma peur de l’argent en me disant deux choses :
- Je ne retournerai probablement plus jamais à l’école de ma vie.
- Si j’ai un emploi, j’ai aussi deux options: soit je le quitte, soit je me fais renvoyer.
Ce nouveau regard sur moi-même m’a amené à repenser ma façon de voir les choses qui se présentaient devant moi et que je ne contrôlais pas. De un, je voulais lire sur l’argent, les finances personnelles, les budgets, les choses de la vie que l’on n’apprend pas à l’école, car comme j’ai dit, je ne retournerai probablement plus jamais à l’école de ma vie, alors je suis maintenant responsable de ma propre éducation de vie pour les nombreuses, je l’espère, années à venir.
Source image: Unsplash
J’ai aussi recalibré ma façon de voir une carrière professionnelle de jeune finissant. Après l’université, c’est freestyle pour tout le monde selon moi. Il n’y a pas de bon ou mauvais chemin, seulement notre chemin à nous, celui que nous choisissons et qui est, dès lors, le meilleur pour nous-mêmes. Alors, rien ne presse de se lancer comme une poule pas de tête dans des jobs « d’adultes » en ne sachant pas ce que nous voulons faire. Tout vient à point à qui sait savoir prendre son temps, son temps pour lui, son temps pour se connaître, pour se respecter. Surtout aujourd'hui, on est chanceux, des jobs, y'en a plein et des gens, y'en manquent plein!
D’ailleurs, je souhaite à tous d’apprendre à se connaître et d’investir du temps sur vous-même, car ce genre d’investissement est, selon moi, le meilleur investissement que l’on peut faire dans une vie. C’est un investissement quotidien qui donne un impact immédiat sur son rendement: notre progression en tant qu’individu dans une société qui va trop vite et qui n’arrête jamais, mais dans laquelle le bonheur se trouve!
Pour finir ce texte qui m’aura fait grandement de bien, j’aimerais dire à quel point j’ai hâte de continuer cette nouvelle décennie qui s’annonce, celle de mes 25 à 35 ans. Un autre beau dix ans de projets, de rencontres, de plaisirs, d’accomplissements et de réalisation de soi, mais surtout de bonheur et santé.
Source image: Sarah Paradis Photography
Cette année, je me choisis! C’est d’ailleurs ce souhait que j’aimerais faire à tous ceux qui me lisent. La santé et le bonheur sont sûrement les deux meilleurs actifs qu’un être humain peut avoir (oui, ça prenait une blague de comptable plate pour finir).
Merci à ceux qui auront lu ce texte, de toute manière, il m'aura bien plus aidé que vous peut-être, car on dira ce qu'on voudra, la personne la plus importante sur cette Terre, ça demeure encore et toujours: soi-même!
Et si ce texte a pu en aider quelques-uns à déstresser avec la vie, alors il en aura valu la peine.