Ton corps dit "r-e-l-a-x-e"

Quel bonheur d’écrire à nouveau! Je veux dire, autre chose que des dissertations et travaux de session. Je sais, ça fait longtemps que vous ne m’avez pas vu dans les pages du Cahier. Tout au long de l’automne, j’avais envie d’écrire des articles (oh oui, je le jure!), mais je n’ai pas pris le temps pour cela et j’ai « focussé » sur mes dissertations ennuyeuses d’école. Ennuyeuses parce qu’à mon avis, écrire sur le maquillage, la mode, la bouffe et les plaisirs quotidiens, c’est bien plus facile et TELLEMENT plus agréable et réjouissant que d’écrire sur des théories que l’on comprend semi. Je me suis toutefois résignée pendant les derniers mois afin de m’investir à 100 % dans l’école...

Aujourd’hui, j’ai décidé de faire un come back, puisque j’en mourrais d’envie, puis aussi que je commence à voir la prochaine session arrivée et je me dis qu’à nouveau, j’aurais à écrire des affaires « moins stimulantes » (pour ne pas dire autre chose) alors autant en profiter avant que ça recommence. Avant de prendre cette belle et bonne décision, il m’est quand même venu à l’idée de commencer un travail de session puisque j’avais déjà les consignes puis ça semblait facile.

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Il est toutefois un peu fou de débuter un travail avant même d’avoir commencé la session officiellement, n’est-ce pas? À quelques jours de la session, ne devrais-je pas respirer un peu? Ce n’est pas commencé encore et déjà, je stresse avec l’école… C’est d’ailleurs ce dont je veux vous parler aujourd’hui : le stress. L’éliminer de notre existence! Prendre du temps pour soi et r-e-l-a-x-e-r un peu. Pourquoi je vous parle de ça? Parce que je viens de passer un mois de congé très poche. J’ai été malade à partir des derniers jours de la session jusqu’à tout récemment. Un mois à être fatiguée, à tousser, perdre la voix, avoir mal partout, avoir froid, renifler et avoir de la morve jusque dans la tête... La grippe oui, comme surement la majorité d’entre nous l’on eu haha, mais je pense surtout que mon corps a voulu me parler et me dire : « Reste au lit et r-e-l-a-x-e, parce que ça fait trop longtemps que tu ne t’es pas arrêtée ». (Là je parle de ma banale grippe, mais je suis consciente que certaines personnes ont développé des maladies bien plus graves à force d’être stressées et ne pas prendre de temps pour elles.) De toute la session, je n’ai que rarement pris de temps pour moi, pour mes amies et même pour mon pauvre chum. Et je crois que c’est pour cela que j’ai payé pendant le dernier mois. Mon corps n’en pouvait sans doute plus et je dois dire que je regrette de ne pas avoir pris une pause avant.

La session recommence et cette fois, je me dis que je n’ai pas envie de revivre ça. Oui, je veux réussir et m’impliquer dans mes études, mais je veux et je dois apprendre à relaxer et faire des choses que j’aime et qui me font du bien également. Ça vaut pour moi, mais aussi pour vous! Qui prend des pauses et assez de temps pour lui/elle-même? Si vous le faites déjà, je vous lève mon chapeau!

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Sinon, voici, enfin (vous deviez vous demander si j’allais y venir un jour), quelques trucs pour comprendre l’importance de prendre du temps pour soi et quelques astuces pour mieux réussir à changer ce pattern « stress-étude » ou « stress-boulot » qui nous rabat la joie.

- Je pense que la clé, le point de départ, est de se faire un horaire (et d’être assez assidu(e) pour le respecter bien sûr). On met en ordre de priorité les choses que l’on doit accomplir et on les fait en PREMIER. PAS de procrastination.

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En ayant conscience de nos obligations et en les hiérarchisant, on peut sans doute mieux évaluer le temps où l’on doit travailler, faire des devoirs et le temps qu’il reste pour faire des choses pour soi-même.

- Passer moins de temps sur les réseaux sociaux Facebook, Instagram, Pinterest et cie (sauf si évidemment ça fait partie de votre boulot!) C’est niaiseux vous pensez, mais j’ai réalisé que je perdais tellement de temps là-dessus dernièrement! Le temps passe et tu te rends compte que ça fait au moins 20 minutes que tu regardes des photos sur Instagram, par exemple. Oui, tu vois de belles photos inspirantes, mais qu’est-ce que ça t’apportera à part l’envie d’une nouvelle coupe de cheveux, d’une nouvelle sacoche ou d’aller vivre dans un pays exotique pour le restant de tes jours?

L’application Moment peut calculer le temps que vous passez sur votre téléphone et vous envoyez des alarmes si vous y passez trop de temps. Sur ce site, on peut aussi calculer le temps que l’on a passé sur Facebook, via notre ordinateur, depuis quelques années ;).

En moyenne, nous passons 17 minutes par jour sur Facebook. 17x7= 119 minutes/ semaine, soit deux heures. Ce n’est peut-être pas la fin du monde, mais c’est sans compter les autres réseaux sociaux! Par ailleurs, des études ont démontré que les 18-24 ans passaient 31,6 h/semaine sur Internet et les 25-34 ans 21,3/h par semaine (je plogue ce que j’ai appris dans mes cours haha faut bien que ça serve à quelque chose, mais avouez que c’est impressionnant!). Dès que l’on réalise que l’on passe beaucoup de temps sur Internet (outre pour des raisons de travail évidemment), on réalise aussi toutes ces minutes où l’on aurait dût faire des choses plus importantes (avancer dans notre boulot, nos travaux et nos lectures) et par la suite ce dont on aurait pût faire d’amusant et qui nous aurait réellement fait du bien (cuisiner, prendre un cours de danse, aller au gym, peindre, lire, dessiner, aller courir, flatter son chien, faire l’amour, écrire des articles pour Le Cahier, etc.). C’est malade! C’est facile de prendre son téléphone ou son portable, naviguer et ne pas voir le temps passer. Prendre conscience que tout ce temps, il pourrait être investi autrement, ça peut changer complètement votre quotidien sérieux! Ce ne sera peut-être pas facile de changer un peu cette habitude, mais ça vous fera tellement gagner du temps.

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Sans y renoncer complètement, donnez-vous un maximum de temps pour aller voir vos courriels, aller sur Facebook, Instagram, Twitter et cie et faites-le une fois par jour seulement. Au début ça semblera angoissant, mais vous y arriverez et serez tellement fiers/fières de vous!

- Après avoir fait votre horaire et avoir décidé de passer moins de temps sur « les Internets », pensez : « un esprit sain dans un corps sain ». Rien de plus vrai! Que ce soit par le sport et/ou la nourriture. Il est évident que si vous terminer votre journée d’école ou de boulot bien enfoui(e) dans votre sofa avec un Double Big Mac dans la main droite et un sac de chips au calmar et tzatziki dans la main gauche, il est très probable que votre soirée se termine là (mais bon, si vraiment c’est ce dont vous avez envie, why not?).

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Sur le coup, ça fait du bien après une mauvaise journée, mais trente secondes plus tard, ça nous fait sentir mal (pas juste mal dans la tête, mais dans le ventre aussi). On se sent « meh », puis on veut juste se coucher pour oublier ce qu’on vient de faire… À la place de ça, prenez le temps d’aller respirer de l’air frais, vous revigoriez et/ou vous faire un bon snack vivifiant. Les jus de Crudessence est d’ailleurs un bon exemple de livre de recettes « vivantes et vivifiantes ». Un bon jus/smoothie lorsque vous avez besoin d’énergie est une excellente solution!

Ça vous stimulera l’esprit et l’estomac et vous serez prêt(e)s à accomplir de grandes choses! Le bien-être favorise la productivité et réduit le stress, je n’invente rien, c’est prouvé!

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- « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Le stress, évacuez-le quelque part, transformez-le en art, en musique, en énergie, etc. Trouvez quelque chose à faire où, pendant un moment, ça vous permettra de reprendre votre souffle et ça fera sortir le méchant. Ça peut être le sport (aller marcher quelques minutes dans le cartier ou sur le campus peut suffire), dessiner des mandalas, faire des doodles, faire du yoga, de la méditation, tricoter, écrire une lettre ou dans un journal, appeler un(e) ami(e), etc. Ça peut se faire pratiquement n’importe quand et n’importe où, lorsque le stress est trop fort, que vous avez la tête pleine et que vous n’arrivez plus à fonctionner.

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- Après une journée de dur labeur, se récompenser. N’est-ce pas une fierté d’avoir tout accompli sur sa to-do list quotidienne et un plaisir de pouvoir faire quelque chose pour soi par la suite. Se faire un bon souper; prendre un bon verre de vin; lire le chapitre d’un livre (pas d’école ou de boulot, à moins que ça soit réellement passionnant); lire un magazine; allez prendre un verre entre ami(e)s; prendre un bain plein de bulles; écouter un épisode de sa télésérie préférée; faire des biscuits; écouter son album favori; etc. Si vous avez peur de ne pas avoir de temps pour faire quelque chose du genre chaque jour, planifiez au moins un moment dans la semaine où vous prendrez le temps de faire ce qu’il vous plaira vraiment. Vous pouvez vous dire que le mardi soir vous est réservé pour aller au gym, ou encore écouter votre émission préférée… L’important, c’est qu’au moins vous puissiez prendre un petit moment, aussi infime soit-il, pour VOUS, pour respirer, vous remettre les idées en place et pour pouvoir repartir en force. N’attendez pas d’être malade ou épuisé(e) pour le réaliser ;).

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Voilà. Mon come back est pratiquement un roman. Après tant de mois à vouloir écrire et ne pas le faire, c’est ce que ça donne il faut croire. Avoir pris le temps de le faire est une pure joie! J’en suis ravie et j’espère sincèrement qu’une petite voix en vous a dit : « r-e-l-a-x-e, parce que ça fait trop longtemps que tu ne t’es pas arrêté(e) ».