Qui n’aime pas jouer? Autour de moi je ne trouve personne qui une fois de temps en temps n’a pas envie de s’évader par/dans le jeu. Les possibilités sont infinies; jeux de tables, jeux de rôles, jeux de cartes, etc.

Dans un poste de police, plusieurs indices et cadenas aident les « criminels » à s’évader.

Au Défi-Évasion de Lévis, sis sur le boulevard Guillaume-Couture, nous nous sommes immergés dans le jeu d’évasion Sous-Enquête-Criminels. Cloîtrés dans une cellule de prison, nous avons eu 1h05 (5 minutes supplémentaires grâce à nos déguisements) pour solutionner une série d’énigmes, ouvrir plusieurs cadenas nous permettant de nous évader avant que des enquêteurs ne récoltent les preuves leur permettant de nous inculper officiellement.

Le scénario; notre collègue, un lieutenant de police s’est effondré alors qu’il travaillait, empoisonné.

Les gens suspectés du crime, ses collègues (nous) faisant valoir notre droit au silence, sommes mis en état d’arrestation pendant que les enquêteurs inspectent le commissariat à la recherche de preuves nous incriminant. Début du jeu, notre cellule; un lit, un lavabo et une toilette. Et c’est de derrière les barreaux que débute notre tentative d’évasion.

Nous aurions pu être jusqu’à six joueurs pour réaliser cette énigme d’une difficulté estimée à 3.5/5 et pour lequel le taux de réussite est de 20 à 30%. Alors que nous aurons été trois adultes et une adolescente à nous prêter au jeu, notre évasion aura été réussie notre évasion en 50 minutes. Force-nous est d’admettre que nous aurons pour la plupart des énigmes, scindé notre quatuor en deux. Les unes ayant les forces des faiblesses des autres, notre ardeur aura eu raison des différents défis.

Le but des différents défis n’est pas de permettre à tous ceux qui y participent de s’échapper facilement, mais bien d’y arriver intelligemment. Le décor, les accessoires, les « sons », tout est mis en place pour fabriquer « THE » décor parfait. Également, des « comédiens » sont présents pour bonifier l’expérience, en portant la voix de notre voisine de cellule ainsi que celle du concierge.

Tant la personne qui nous aura accueillis que celle qui nous aura servi un verre une fois l’expérience terminée, en passant par la policière qui nous aura mis en état d’arrestation, nous aurons été séduits par le personnel avenant professionnel, passionné et investi de l’endroit.

Ça fait un bien fou de ne pas se prendre au sérieux parfois. De se costumer pour aller jouer à « résoudre des énigmes » est assurément l’une des façons les plus enlevantes de faire une coupure dans le temps.

Nous nous tardons déjà d’y retourner pour résoudre une autre énigme, déguisés… Ou pas…

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