Comme certains d’entre vous le savez, je me suis fracturé le pied en janvier dernier. Après 2 mois de botte d’immobilisation et de béquilles, le médecin m’a autorisée à recommencer à marcher. Ce jour-là, ce ne fut pas du tout une délivrance ou une bonne nouvelle, ce fut un choc. Je me suis retrouvée envahi par la peur, la peur de me refaire mal, que ma fracture n’était peut-être pas guérie, que ma jambe n’était pas assez forte pour me supporter. Cela fait un mois déjà, et chaque jour, je me parle pour conserver le focus sur ma guérison. D’abord, marcher sans la botte, en béquilles. Puis, en béquilles en mettant du poids sur ma jambe. Ensuite, avec une canne et des espadrilles. Chaque nouvelle étape m’amène de nouvelles craintes, mais je me parle en me disant que des gens bien plus mal en point que moi s’en sortent, recommencent à marcher normalement après un accident, font du sport à nouveau.
On ne se rend pas compte avant d’être blessé ou malade que notre corps nous est précieux, et ce, peu importe la gravité de la blessure. On parle souvent de l’importance de prendre soin de nous, de se mettre de la petite crème qui fait la peau douce, de bien manger, de faire du sport. Mais parfois, cela n’est pas suffisant et on doit investir dans notre santé, faire appel à un professionnel pour aider à son rétablissement (un physiothérapeute, par exemple).
Le chemin de la guérison n’est pas un long fleuve tranquille. C’est un chemin sinueux et parsemé d’embuches, car parfois, un mal en attire un autre (allo, ostéoporose!). Certains jours, nous sommes envahis par le découragement, et d’autres, on pense voir enfin la lumière au bout du tunnel parce que nous constatons des progrès ou des améliorations dans notre état.
Je ne pense pas être la seule à être passé par ces étapes, et si vous avez des histoires encourageantes de guérison et de réadaptation avec succès, je suis preneuse pour y puiser de la motivation. Je suis particulièrement friande des histoires impliquant une fracture du pied qui est guérie et qui vous permet à nouveau de courir et faire du yoga, vous voyez le genre!
En passant, j’ai surmonté ma peur et je suis allée en voyage dans le sud avec ma fracture et mes béquilles. Malgré l’enflure de fin de journée et l’impossibilité d’aller à la plage, ce fut un super voyage!!
Jamais sans mes béquilles (et mon rhum-punch!)