Parfois, il faut se perdre, pour mieux se retrouver, parce que parfois, tu t’égares de la personne que tu es vraiment. Tu débarques de la route, qui était tracée, afin de découvrir ton nouveau chemin. Lorsque le temps vient de t’interroger sur le chemin que tu suis, cela t’apporte une confusion. C’est facile de perdre le sens de ce que tu fais et de retrouver, à ce moment-là, les bonnes raisons pour lesquelles tu le fais. À part tes expériences, tes accomplissements personnels, tes apprentissages, qu’est-ce qui te définit vraiment? Comment savoir si tu es sur ton axe de vie? C’est important de reconnecter avec toi-même, afin de voir si t’es vraiment confortable là où t’es, présentement. C’est dans cet espace intérieur qu’émergent les réponses à toutes tes questions. En connectant avec toi-même, avec la lumière de ton âme, cela te permet de connaître, ce qui te fait vibrer, d’établir tes priorités, d’établir tes limites et de découvrir ton salut intérieur.
Au fur et à mesure que tu avances dans ce chemin, tu verras que parfois certaines choses qui ont été acquises, au fil du temps, n’avaient pas nécessairement lieu d’être. Un désir lacérant de se retrouver au milieu d’aspirations et de projets qui ne sont pas réellement les tiens, par exemple. Des ressentiments qui étaient exacts, mais que tu n’écoutais pas forcément. Peut-être même, le fait d’avoir un sentiment d’imposteur de ta propre existence, qui engendre un tsunami d’émotions controversées, et par le fait même, une longue traversée de questionnements.
L’important, dans cette période de questionnements, de cette quête de soi, c’est de suivre l’élan de ton cœur. Il faut que tu apprécies de vivre ses moments d’incertitude et de remises en question, sinon, «c’est comme aimer la mer, sans aimer les vagues». Tu ne peux aller en mer et t’attendre à ne pas devoir vivre avec les vagues, les tourments, les débordements. Plus tu passeras du temps sur un bateau, à naviguer, plus tu comprendras l’importance des tumultes.
Cette traversée d’émotions, c’est comme traverser la mer. Tu peux avoir l’impression de ramer seule au milieu de l’océan. Tu peux te sentir seule sur un bateau, qui se remplit d’eau petit à petit. Tu peux avoir l’impression qu’il y aura un naufrage, que le vent frappe trop fort pour que tu arrives à destination. Tu peux percevoir qu’il n’y a plus de pilote pour t’aider à naviguer, à trouver ton chemin. Il ne faut simplement pas laisser la tempête guider la vague. Parfois, vaut mieux nager à contre-courant, que de nager la tête sous l’eau. C’est correct de prendre le large, tant qu’on revient à bon port.
Ce que je veux dire par là, c’est que c’est possible de contrôler ta vie, tes choix, tes décisions, et de faire ton propre chemin. Il suffit seulement d’être attentif à ton corps, à ce qu’il te dit, aux messages qu’il t’envoie. Il faut aussi te défaire de ton armure, de ta protection face à ces événements-là. Il y a quelques notions qui sont plus importantes à connaître pour comprendre le sens global de ta vie. Voici quelques questions à te poser :
Qu’est-ce qui t’anime?
Qu’est-ce qui te motive et te guide?
Qu’est-ce qui irrigue tes projets?
Quelles sont tes valeurs?
«Ces valeurs t’amènent à définir ton attitude générale, tes comportements, tes réactions, tes émotions, tes choix, tes relations, tes attentes, tes espérances… Ces valeurs sont les bases de ta personnalité consciente et inconsciente, ton éducation, ta scolarité, tes croyances, ton milieu social, ta famille, la société, la religion … et bien d’autres choses encore. Elles sont les bases de construction qui t’ont inculqué ce qui est bien, ce qui mal, le beau, le laid, le propre, le sale, le blanc, le noir, etc.» Cependant, ceci s’avère être juste un point de départ à ta construction, afin que tu puisses vivre et t’intégrer dans une société donnée et créer ton propre monument historique.
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Le but de la vie ne consiste pas à naître, manger, aller à l’école, travailler pendant X années, prendre sa retraite puis, un jour, mourir… La vie est un terrain d’évolution personnelle sur lequel tu vas apprendre à te découvrir, à te comprendre, à t’écouter, à trouver ta place dans le monde et à la prendre. Un monde dans lequel tu te reconnectes à la gratitude pour retrouver du sens: c’est l’une des émotions importantes, les plus vibratoires, parce que c’est elle qui a la capacité de te faire sentir bien, légère.
Afin de pratiquer cette gratitude, chaque soir, procède au rituel de gratitude dont parle Florence Servan Schreiber: remercie la vie pour trois belles choses que tu auras vécues dans ta journée.
Bien que les journées sombres, tu auras probablement de la difficulté à déterminer tes gratitudes. Celles-ci se limiteront peut-être à : «Merci la vie, car j’ai mes deux jambes, mes deux bras, et un toit sur la tête ». Peu importe, fais-le quand même!
Par contre, les journées sombres, ne laisse pas ta lumière devenir opaque et cherche plutôt les choses qui te font du bien, qui te font réellement briller. Réapprends l’émerveillement qui sommeille en toi. Apprends à t’isoler de l’agitation extérieure pour n’écouter que tes propres sensations et ressentiments. Apprends à être bien dans ton bateau avant de vouloir bien gérer les vagues autour.
Parce que ta boussole intérieure, c’est l’outil le plus magique qui t’aidera quand tu seras perdu, ou lorsque tu navigueras en eaux troubles.
Au fond, ton cœur c’est ta boussole intérieure qui te guidera là où tu dois aller et qui sera avec toi, peut importe la destination vers laquelle tu te dirigeras.
Image de couverture de Jamie Street