Plus je vieillis, plus je me rends compte que mes parents avaient raison : la vie passe vite. C’est ce qu’ils me disaient quand j’étais jeune : « tu vas voir, plus tu vieillis, plus ça va vite ». Les jours passent et la routine embarque, puis s’entremêlent les tâches, les études, le travail, les soirées entre amis, les loisirs, les nombreuses heures à écouter Grey’s Anatomy en rafale sur Netflix… Juste à les énumérer, j’en suis étourdie ! 

Bref, tout ça pour dire que, parfois, je me sens dépassée. J’ai l’impression qu’il n’y a pas assez d’heures dans une journée, pas assez de jours dans une semaine pour réussir à tout cocher sur ma to-do list.

Et là, vient le besoin de s’évader

Qui ne rêve pas de partir sur un coup de tête au Costa Rica pour trois semaines ? Mais ce n’est pas toujours aussi simple. Nos obligations, celles mêmes qui nous submergent, nous retiennent souvent de partir. Heureusement, s’évader ne requiert pas nécessairement de faire plusieurs heures de route ou de se rendre à l’aéroport vers une destination exotique. 

S’évader c’est aussi de prendre du temps pour soi. Que ce soit par le yoga, la méditation ou le karaoké, il n’y a pas de mauvaise façon de se défouler. 

Utiliser l’art pour se défouler

Étant dans un domaine artistique, je remarque souvent que l’art est mis de côté, voire oublié. Pourtant, c’est l’un des meilleurs moyens de décrocher et de s’exprimer. 

On oublie parfois la possibilité de s’évader dans une histoire d’amour (je conseille chaudement Marie-Christine Chartier), de mettre la musique dans le tapis, puis de se laisser-aller à quelques mouvements de danse ou simplement de prendre le temps de colorer l’un des mandalas qu’on a achetés en 2020. 

Mon après-midi pour décrocher

La semaine passée, j’ai décidé de décrocher en allant visiter la nouvelle exposition Formes Intangibles de l’artiste japonais Shohei Fujimoto. Se déroulant au New City Gas dans Les Quartiers du Canal, Fujimoto réussit à nous immerger dans son monde artistique en mélangeant musique et lumière. 

Pendant la quarantaine de minutes pendant lesquelles je me suis plongée dans l’exposition, j’ai réellement réussi à décrocher. En effet, je me suis laissée impressionner par le jeu des 660 faisceaux laser qui parcouraient les différentes surfaces du New City Gas au rythme de la trame sonore. 

J’ai été captivée par les œuvres autant que par tout le travail qu’y a mis l’artiste afin de créer des formes intangibles résultant de l’utilisation de différentes formules mathématiques. Par le travail de ses algorithmes, Shohei Fujimoto a su démontrer que l’art peut résulter de la technologie et des techniques mathématiques au même titre que la peinture ou la sculpture. 

Le jeu de lumière sur les surfaces et les trames sonores accompagnant leurs mouvements m’ont réellement permis de m’abandonner dans les œuvres. Les pensées et les angoisses du quotidien ont complètement laissé la place à l’admiration de ces œuvres technologiques.   

Comme quoi l’art peut être bénéfique !

L’exposition Formes Intangibles de Shohei Fujimoto peut être visitée au New City Gas dans Les Quartiers du Canal du jeudi au dimanche jusqu’au 10 avril. 

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