Arts de la scène

Il met en scène plusieurs danseuses et danseurs de la saison des étoiles, dont le public a pu admirer le talent l’automne dernier, soit les grands gagnants Sam Cyr et Sean Wathen, Yoherlandy Tejeiro Garcia et Yelda Del Carmen, les sœurs Ophélie et Ann-Florence Bégin, la troupe BAD ainsi que le trio composé de Gabrielle Boudreau, Jordan Raymond et Santiago Santamaria-Correa.

Les changements de costumes nous permettent de bien suivre la trame narrative (une connaissance minimale du Lac des cygnes est tout de même nécessaire pour bien en comprendre les subtilités).

Dès leur premier numéro, on entendait les rires fuser de partout dans la salle. Leur humour est très burlesque, je n’ai pu m'empêcher de repenser à tous les films de Chaplin que j’ai pu voir plus jeune. Ici, le décor est très minimaliste: à peine quelques boîtes, une porte, un chapiteau, quelques éléments de décor ici et là. Même chose du côté des costumes, des tuniques beiges toutes simples, et des maquillages de clown classiques.

Les témoignages sont touchants, et la mise en scène est impeccable. L’énergie dégagée par les acteurs, dont leur jeu est impeccable, nous transporte bien dans leurs récits.

C’est un plaisir pour les yeux à chaque visite. À cette soirée magique se sera ajouté Pépère et Mémère (ils se sont surnommés ainsi) un couple de 38 ans d’amour. Nous aurons profité du souper pour discuter alors que des étoiles plein les yeux, ils nous auront raconté des bribes de leur histoire.

En direct de la Cinquième Salle de la Place des Arts, Émilie Perreault, journaliste culturelle, critique et autrice, fait son entrée sur scène à partir du public, lançant déjà le ton du spectacle, en débutant et en relatant sur le rôle, son rôle, de spectatrice.

Les EXséparables est bien plus qu’une simple comédie : c’est un regard aiguisé sur la société actuelle et sur la complexité des relations modernes. Grâce à leur alchimie et à leur humour, ils nous rappellent l’importance de rire de nos propres épreuves pour avancer, en nous offrant une soirée mémorable.

Tout en musique, en poésie et en mouvement, l’artiste entame un rituel à la fois doux et violent, comme une expiation des traumas issus de l’enfance.

Dans ce programme triple, qui est présenté du 2 au 5 octobre au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts (et qui fera également un arrêt au Théâtre Hector-Charland a l’Assomption, sur la Rive-Nord de Montréal, le 9 octobre), on assiste à une représentation de groupe, d’abord, ou les interprètes dansent ensemble, mais également en duo, dans une chorégraphie mettant en vedette l’unicité des corps, nous faisons oublier la notion de féminin et de masculin, par les costumes des danseurs dans sa pièce la plus connue, Chamber.

Son père, le trouvant là, le visage taché de suie et endormi dans la jupe comme un haillon, le ramenait dans son lit sans poser de question. Il ne s’inquiétait jamais pour lui. Sa mère savait qu’il aimait porter des jupes et être soumis. Elle pouvait accepter le premier constat et s’efforçait d’oublier le second. Elle ne proposait jamais de jeux plus joyeux.