Dans ma jeune vingtaine, j’ai réussi à me convaincre que je n’aimais pas la routine, comme si c’était quelque chose de négatif. Il est vrai qu’à cette époque, j’étais plus que célibataire et j’avais un emploi que j’adorais, mais qui était saisonnier. Les premières journées/semaines de saison mortes, c’est certain que c’est trippant, dodo sans arrêt, avoir du temps pour se prélasser et sortir, mais au bout d’un moment, ça rend fou de rien faire.
Puis, je me suis blessée, je pouvais continuer dans mon domaine, mais la blessure rendait les choses plus compliquées. J’ai donc dû faire une introspection (lire ici une dépression) et ensuite, il a fallu que je me relève et que je trouve ce que je voulais faire.
On m’a toujours dit que j’étais bonne avec les enfants, mais pour une raison qui m’est impossible à identifier, je m’y refusais. Jusqu’à ce que je me rende à l’évidence et que je m’inscrive en technique d’éducation à l’enfance. Chose qui a changé ma vie, je me suis rendu compte que quand j’étais avec des enfants, j’étais au bon endroit au bon moment.
On me dit cons-ta-mment que je suis patiente pour travailler avec des enfants, certes, mais on s’entend que mes semaines, c’est d’inventer des activités, faire des coloriages, raconter des histoires et surtout, faire des tresses sur des petits cheveux parfaits. C’est certain qu’il y a des crises, des pleurs et des petites chicanes (absolument adorables), mais arriver le matin et entendre crier mon nom telle une vraie rockstar, ça vaut mille fois plus que le meilleur café du monde.
Bref, mes journées doivent être organisées au quart de tour pour que tout roule, on peut aussi se laisser un petit peu de frivolité, mais de façon générale, on doit s’assurer de suivre la routine pour avoir une belle journée. Me rendant compte de ça, je me suis aussi mise à avoir une routine à la maison. Maintenant que je suis en congé de maternité, je l’applique à ma vie de famille et maintenant je l’assume fièrement. J’aime la routine.
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Être éducatrice c’est réellement une vocation, ce n’est pas une voie facile. En temps de COVID-19, cette profession est mise de l’avant et j’espère que son importance sera plus reconnue. Ces femmes participent activement à l’éducation des adultes de demain. C’est majeur.
Envoie cet article à l’éducatrice de tes enfants, une amie ou un membre de ta famille qui pratique ce métier avec une accolade amicale!