Tu as joué avec mon coeur alors que tu devais jouer avec mon corps. Tu m’as manipulée à plusieurs reprises me disant et me répétant sans cesse que le problème était dans ma tête, que j’étais paranoïaque. Tu m’as trahie, anéantie. Tu as arraché des petits bouts de mon coeur petit à petit jusqu’à temps qu’il ne reste plus rien.
À lire aussi : 5 conseils pour survivre à sa rupture
Source image : Unsplash.com
Rien pour aucun autre homme qui passera après toi, parce que je n’ai plus envie d’aimer. Tu t’es assuré de bien te débarrasser de chaque sentiment que j’aurais pu avoir pour quiconque. Tu m’as fait du mal, plus souvent que du bien. Tu as littéralement scrapé le peu de confiance que je pouvais offrir à quelqu’un. Moi qui t’avais tout dit de moi. Je me suis vidé le coeur auprès de toi. Je t’ai dit des choses que je n’avais jamais dites à personne. Je te faisais confiance, parce que je t’aimais trop. J’ai été complètement aveugle.
Tu étais bon. Tu peux être fier de toi parce que tu as bien joué ton rôle. Quand j’ai appris tous tes mensonges épouvantables que tu as fait entrer dans ma tête, mon coeur a voulu crier. Crier pour se vider de toutes les émotions que je ressentais pour toi. Je ne voulais plus t’aimer. Je me demandais comment je faisais pour continuer à avoir des sentiments aussi intenses pour une personne aussi méchante. J’ai voulu tout effacer. Effacer chaque souvenir, chaque détail qui aurait pu me donner le sourire aux lèvres, parce que je ne voulais plus me rappeler de nos beaux moments.
Présentement, je voudrais qu’ils disparaissent, comme si j’avais l’impression que ça ne donnait rien d’avoir des bons souvenirs de nous deux. Et puis, je me suis mise à penser à toutes les filles qui avaient souffert avant moi de tes manipulations, de tes mensonges et de tes trahisons. Je me suis dit que je n’étais certainement pas toute seule à avoir passer par tes belles promesses, tes belles paroles. C’est tout simplement triste. Et je m’en suis voulue. Je me suis trouvée carrément comme une grosse « dégueulasse » d’avoir cru que je pouvais être aimée par toi.
Moi qui ne croyais jamais pouvoir embarquer dans une histoire d’amour aveuglément. Moi qui me croyais forte et qui pensais que j’aurais pu sentir les mauvais garçons à cent mille à la ronde. J’ai le goût de disparaître. De partir loin d’ici. Dans un autre ville ou un autre pays carrément. Je voudrais simplement l’oublier aussi facilement que lui a été capable de le faire.