Si le titre de mon article a attiré ton œil, c’est que tu as besoin de le lire. C’est bien, parce que c’est pour toi que je l’écris. J’ai envie de t’aider, du mieux que je peux, à mettre de l’ordre dans ta vie et crois moi, si tu appliques mes conseils, ça peut aller bien plus vite que tu le penses. Il y a un an, j’étais à mon plus bas. J’étais instable, triste, fâchée, anxieuse, insatisfaite, dépressive. Aujourd’hui, je suis plus heureuse que jamais. Je ris, je dors sur mes deux oreilles, je m’épanouis sur le plan personnel et professionnel et surtout, j’ai du fun.

C’est rapide un an, selon moi, pour revirer sa vie de bord à ce point-là et je n’en suis pas peu fière. Ça m’aura demandé énormément de sacrifices, de courage et de travail, mais je suis reconnaissante d’avoir entamé ce processus il y a un an et de ne pas avoir attendu plus longtemps. Aujourd’hui, je profite enfin de la vie.

Suis ma recette et tout ira bien! ❤️

Prendre de la distance

La première chose que j’ai faite a été de prendre de la distance avec ma famille. On ne voit pas toujours forcément ce qui cloche au sein de notre famille, parce qu’on a été élevé dedans, on y est habitué. On est moulé à l’image de notre noyau familial, mais celui-ci n’est pas toujours fort et en santé. Il arrive qu’il soit toxique, qu’il soit anxiogène et déprimant. Il faut savoir reconnaitre ces signes et prendre de la distance si besoin se fait sentir.

Pour ma part, j’ai commencé à remarquer que ma dynamique familiale n’était pas au meilleur quand je me suis mise à comparer avec mon entourage. N’aie pas peur d’observer ce qui se passe chez les autres et de poser des questions à tes amis. Si en me lisant tu penses à quelque chose en particulier ou si tu trouves que quelque chose ne semble pas normal, ce ne l’est surement pas. Bref, quand j’ai réalisé que ma relation avec ma famille y était pour beaucoup dans mon mauvais état d’esprit, j’ai quitté le nid. Je me suis trouvé un appartement et espacé drastiquement les visites et les appels avec mes parents, pendant un certain temps. Pas en guise de punition pour eux, mais plutôt parce que j’avais besoin de repos. J’avais besoin d’une pause et, même si eux ne semblaient pas s’en rendre compte, ils en avaient besoin aussi.

La distance que j’ai mise entre nous les aura fait passer par plusieurs stades d’émotions : incompréhension, colère, tristesse. Ça m’a brisé le cœur, parce qu’à un certain point, je sais qu’ils ont réellement pensé m’avoir perdu. Ils ont beaucoup pleuré et j’ai pleuré en maudit moi aussi. Mais je n’ai jamais coupé les ponts, j’ai simplement mis mes limites. Aujourd’hui, ils me respectent et ils ont de la gratitude pour les moments qu’on passe ensemble. Moi aussi d’ailleurs. Ma relation avec ma mère n’a jamais mieux été. Mon père et moi, on travaille encore sur la nôtre, mais c’est un bon début.

On a tous réalisé qu’on avait le choix d’être, ou non, dans la vie les uns des autres et ça rend le tout tellement plus précieux et spécial. On a compris qu’un lien de sang n’est pas suffisant pour entretenir une relation et qu’il faut beaucoup d’amour et de respect aussi. Bref, si tu hésites ou si tu as peur de prendre de la distance avec des gens que tu aimes en pensant que ça va nuire à votre relation, ôte-toi ça de la tête.

Par moment j’ai sincèrement pensé que ma relation avec mes parents était finie. Malgré le mal que ça m’a fait, j’ai eu le courage de ne pas céder et de faire ce qui était le mieux pour moi. Au final, ça aura été ce qu’il y avait de mieux pour eux aussi. C’était ce qu’il y avait de mieux pour nous tous. Il y a un an je pleurais chaque jour dans la maison où j’ai grandi. Hier, mon père et moi on a pleuré de joie en se voyant et en se disant qu’on s’aimait.

N’aie donc pas peur d’être le vecteur de changement dans ton noyau, parce que ce petit changement pourrait être celui qui changera ta vie et sauvera tes relations.

Dans mon prochain article, je te parlerai des changements que j’ai fait d’un point de vue amoureux…

Source de l'image de couverture : Unsplash
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