Salut les copains, ça fait un bail qu’on s’est vu. Je parle aux petits papillons dans le creux de mon bedon et au sourire un peu naïf qui me colle au visage lorsque je suis en amour. Je vais t'avouer que le mot ‘‘amour’’ n’est pas le plus grand de mes chums. Il a été hypocrite et m'a déchiré le cœur. Il m'a tellement trahi, que j’ai arrêté de compter le nombre de fois où ses fausses promesses se sont perdues entre deux pinky swear.  J'ai donc décidé de le bannir de ma vie. C’était bien plus simple comme ça. Tu ne trouves pas?

L’amour est selon moi, comparable à un champ de bataille et j'ai réalisé que mon petit cœur était beaucoup trop fragile pour s’en aller à la guerre. C'est pourquoi j'ai décidé de le protéger contre tout attaque et de ne pas l'envoyer au front. J'ai vraiment envie de lui faire attention cette fois. Mais bon ce n'est pas si simple, puisque secrètement, quelque chose me démange : le temps où l'on était deux me manque. Le temps où il y avait un nous. Tout ça me semble si loin à présent. Tellement loin que je n'arrive même pas à déterminer si ce sont des souvenirs, ou bien simplement des rêves imaginés par mon esprit.

À tous les hommes qui ont un jour fait partie de ma vie, ne vous inquiétez pas, je ne suis pas en manque d'un « toi » particulièrement. Plutôt en manque d'aimer et d'être aimer. Je suis en manque de ressentir ces petits papillons dans le bas de mon ventre, en manque de sourire pour un rien, en manque de cette chaleur humaine, en manque de ce pétillement le long de mes extrémités, lorsque son souffle s'arrête dans le creux de mon cou.

Parfois, je me demande même si j’ai déjà réellement connu l'un de ces sentiments. Peut-être que mon subconscient croit connaître tout cela, mais qu'au final, je me nourris naïvement de ce que j'ai vu dans tous ces films d'amour à l'eau de rose.  Ça rassasiait temporairement mon cœur de ce qu'il croyait être : de l'amour.

Je ne te parle pas d'un petit je t'aime lancé entre deux phrases quétaines qui ne veulent rien dire, je te parle d'aimer avec un grand A. Je ne sais peut-être même pas ce que c'est que l'amour au fond. Mais ce que je sais, c'est que j'ai envie d'être moi-même, mais avec quelqu'un d'autre. J'ai envie de raconter tous mes petits secrets et de partager mes plus grands rêves. J'ai envie de l'écouter pendant des heures me raconter à quel point il veut découvrir le monde et à quel point il aimerait le faire avec moi à ses côtés. J'ai envie qu'il soit mon héro simplement en tuant la petite araignée qu'il y a sur le plancher de ma chambre à coucher. Et j'ai envie que ma chambre à coucher devienne  « notre » chambre à coucher. J'ai envie qu'il me trouve cute même le petit matin au réveil, qu'il m'aime avec tout mes petits (et gros) défauts. J'ai tout bêtement envie que ses bras deviennent mon chez-moi

amour, noir et blanc, homme femmeSource image : Unsplash

Je ne dis pas que notre histoire durera toute la vie, tout ce que je veux, c'est que chacun de nos chapitres soient plus que remplis. Je veux qu'il y ait des hauts comme des bas, parce que la perfection ça n'existe pas. Qu'on soit des meilleurs amis. Mais des meilleurs amis qui s'aiment. Qu'on soit notre propre création de Bonnie and Clyde, Rose et Jack, ou bien Roméo et Juliette. Mais que nous deux, on survive ensemble jusqu'à la fin. En fait, je veux qu'il n'y ai jamais de fin. Qu'on soit un mélange de tout ça en même temps. Je ne sais pas si ça fait vraiment du sens.

Je te fais cette promesse : on vivra ensemble chaque moment comme si on les vivait pour la dernière fois. On se promettra d'être plus fort que tout, parce qu'au fond, j'imagine que c'est ça, l'amour avec un grand A.

Source image de couverture : Unsplash
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