Salut,

Je te suggère d’être dans une place tranquille pour lire ce texte, mais ne t’inquiète pas. On va faire ça simple.

De toute évidence, tu m’évites. Je comprends ce que tu vis, mais je me dois de te dire ce qui suit, pour moi et ce sans censure. Je me suis perdue dans un rôle que je n’assume pas. Ce n’est pas moi, être attachée à un homme pas disponible. Pourtant, le sentiment est plus fort que la raison. En ta présence, je perds tout mes moyens et je ne pense à rien d’autre que le moment présent.

Tout ça je voulais t’en parler de vive voix, mais je constate que tu n’as pas de temps pour moi.

Comment je me sens... là est la question. Le réalité, c’est que quand je t’ai invité à déjeuner chez moi, j’avais l’intention de t’accueillir en déshabillé, que j’ai acheté juste pour l’occasion d’ailleurs et faire ce que j’avais à faire. Une fois que j’aurais eu terminé, je t’aurais dit qu’on ne peut pas être ami, de régler tes affaires. Puis là, avant que cela se produise, j’apprends que tu es censé te séparer. Depuis, silence radio! Pourquoi maintenant tu disparais?

On s’est vu et parlé presque qu’à toutes les semaines pendant plus de 8 mois et ce, même si tu vivais des moments difficiles. J’avais envie d’être là pour toi.

Le temps des fêtes a eu lieu et je n’ai même pas eu un simple « joyeuses fêtes » de ta part. Honnêtement, j’ai vraiment trouvé ça ordinaire.

Sache que ce n’est pas avec un ton de colère que je t’écris ces mots, aucunement.

Pour vrai, tu aurais pu tomber sur une criss de folle. Mais ça, ce n’est pas moi. Je ne t’ai jamais mis de pression, je ne t’ai pas gossé pour obtenir des réponses à mes questions parce que clairement je sentais que tu ne voulais pas aller dans cette direction. Je t’ai toujours respecté. J’ai jamais vraiment su ce qui se passait dans ta tête! Peut-être que tu ne le sais même pas toi-même.

Cet automne, j’ai eu des moments difficiles. J’aurais aimé que tu sois là, sachant très bien que tu ne pouvais l’être. J’aurais aimé que tu me sers fort dans tes bras et que tu me dises « heille, ça va ben aller ».

Plus le temps a passé, plus je me sens comme une distraction. On dirait que tout ça est finalement éphémère. Je réalise que ma vie amoureuse est sur le hold depuis que je t’ai rencontré. J’ai essayé de rencontrer du monde, mais ça s’arrêtait à un verre, sans plus. Je ne suis pas parvenue à trouver la complicité que j’ai avec toi. J’ai donc fait de l’auto-sabotage parce que je suis ben bonne là-dedans. Je ne te fais pas une déclaration d’amour là, t’inquiète. Je constate simplement que tu es plus dans mon cœur que ce que je pensais et là, c’est crissement pas sain. Tsé j’ai pas d’ami gars que j’ai envie de frencher et de coller quand je les vois.

couple calin homme femme ciel bleuSource image: Unsplash

Bref, j’ai l’impression que ce n’est pas réciproque tant que ça ou du moins ne l’est plus. Qu’est-ce qui s’est produit entre la dernière fois qu’on s’est vu il y a deux mois et aujourd’hui? Est-ce que j’ai été dans l’illusion tout ce temps?

Je mérite vraiment quelqu’un pour qui je suis un wow à tous les niveaux tu comprends? Je pense que si tu voulais vraiment me voir, tu trouverais du temps.

Je te cacherai pas que j’aurais aimé t’embrasser et baiser/faire l’amour avec toi, depuis tout ce temps attendu à me retenir par respect, mais bon le temps file. J’ai envie d’être dans une situation claire.

Comme tu as tant besoin de liberté, peut-être voudras-tu tripper avec plein de filles après tout ça. Clairement, je ne peux pas être là pendant ce temps. Tu ne m’as jamais demandé d’attendre, c’est vrai. J’étais quand même dans l’attente. La réalité est que nos petites rencontres me manquent. J’ai cru qu’il y avait une forte attraction entre nous. Elle était même perceptible aux yeux d’inconnus. On sait tous ce qu’on ressent dans le fin fond de nous. Parfois, on n'ose simplement pas le dire pour ne pas déplaire ou blesser l’autre.

Tsé en fin de semaine, j’avais une belle suite à l’hôtel pour moi seule. J’aurais aimé que tu y sois.

chambre hôtel lit blancSource image: Unsplash

Je m’ennuie du temps où tu me disais que j’étais magnifique. De la manière dont tu me regardais. Je me sentais spéciale. Ça faisait longtemps que quelqu’un ne m’avait pas fait sentir de la sorte. En réalité, j’étais peut-être une parmi d’autres, je ne sais pas.

J’ai longuement réfléchi avant de t’écrire mes états d’âmes. J’ai hésité à passer le tout sous silence, comme si de rien n’était. Je sais que ce que tu vis c’est difficile, mais il y a trop de « mais » dans ma tête. À mon tour de me sortir la tête du sable.

Je ne veux pas que tu ne sois plus jamais dans ma vie non plus, mais en ce moment, je t’avoue que je suis confuse.

Je suis peut-être maladroite dans mes paroles, mais sache que je ne veux pas te brusquer. J’aimerais que tu me dises le fond réel de ta pensée et qu’on se dise les vrais affaires parce que de mon côté, j’ai envie d’avancer. Et tu le sais, je ne suis pas la fille qui va péter une coche. J’ai juste besoin de comprendre et je crois que c’est légitime.

Je suis consciente que ce n’est pas un bon timing, je devais me libérer l’esprit. Je ne suis pas du genre à fuir et laisser des portes ouvertes. J’espère que tu comprendras.

Maintenant, à mon tour de m’éloigner parce que je me choisis. Avec du recul, je réalise que tu as été une distraction. J’ai  perdu mon focus et je me suis éloignée de mes objectifs. Il est maintenant temps de me retrouver.

Source image de couverture: Unsplash
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