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Maman, ma très chère petite maman. Comment commencer un texte dédié à la personne qui m’a donné la vie? On dirait que chaque mot sera trop faible pour exprimer à quel point je suis reconnaissant, heureux et à quel point je t’aime.
J’vais donc t’écrire comme si je te rendais un hommage auprès de tous les gens qui liront ce texte en ce 8 mars, Journée internationale de la femme.
Alors, ma mère, par où débuter? Ma mère, comme toutes les mères, y’en a pas deux comme elle. Comme dirait BigFlo et Oli dans l’une de leur chanson sur leur mère: « une c’est déjà beaucoup ».
Comment vous expliquer le phénomène « Sylvie »? Ma figure maternelle en est une très anxieuse et stressée pour ses enfants, mais elle vous dira que c’est parce qu’elle nous aime trop.
Ma mère, c’est une femme forte, une self-made. En effet, elle vient d’un milieu assez pauvre à Saint-Timothée, près de Valleyfield. Jusqu’à l’âge de 12 ans, elle a grandi sur une ferme. Ses deux sœurs étaient coiffeuses de métier et pourtant elle, la petite dernière, a décidé d’étudier en affaires et même d’aller dans la grande ville de Montréal pour étudier en comptabilité et y faire son titre de CGA à l’époque.
Toutes ces réussites, je veux que tu saches, maman, que je les admire et les admirai toujours. Tout comme papa, tu es un exemple de résilience et de persévérance en affaires.
Ma mère a travaillé pendant longtemps dans un milieu d’hommes au sein d’une station de radio, à l’époque. Elle a su faire sa place et demander ce qu’elle voulait à sa juste valeur. Lorsqu’elle a senti qu’elle méritait plus, elle a décidé de quitter d’elle-même, ne voulant pas se faire exploiter. Elle travaille maintenant à son compte en fiscalité. Elle a une grande clientèle fidèle et c’est tout à son honneur.
Sa fierté, sa patience et sa persistance, tout en étant chaleureuse, accueillante et aimante seront toujours des qualités et des valeurs que je mettrai de l’avant toute ma vie.
Maman, on n’a pas toujours été des meilleurs amis toi et moi. Souvent, il arrivait que nous nous chicanions. J’étais bête, car à 16 ans on croit tout savoir et à 25 ans on croit avoir tout appris de la vie.
Tu as toujours su m’aimer, comme une excellente mère sait aimer un fils. Autant Charles que moi, tu nous as montré les bonnes valeurs, tes valeurs, vos valeurs à toi et papa.
Même à travers ton côté sévère de mère qui reste éveillée jusqu’à trois heures du matin pour attendre son fils qui sort dans les bars à 20 ans, je sais que lorsque tu criais, cela voulait dire « je t’aime ». Ton inquiétude et ton anxiété sont donc le reflet de tout l’amour que tu nous portes et ça, je le sais.
Ma mère, personne peut l’accoter en négociation. Elle finit toujours par avoir ce qu’elle veut et elle l’aura négocié. Oh oui mesdames et messieurs! Tout est négociable selon elle et devinez quoi? Elle a raison.
Maman, je suis rendu un grand garçon, je me débrouille dans la vie et je n’ai plus besoin de toi pour vivre mon quotidien. Même si j’ai eu des passes plus difficiles, je ne veux pas que tu t’inquiètes encore pour moi, je vais bien et je suis plein d’énergie. Bien que ton petit dernier ne soit plus à la maison (du moins presque), je sais que je peux toujours compter sur toi, tout le temps, à chaque heure, chaque jour de ma vie.
Pour moi, maman, tu ne vieillis jamais. Je pense même quelques fois que tu rajeunis, même si je dois me rendre à l’évidence que c’est impossible de rajeunir. Tu n’es pas Benjamin Button.
Prenez soin de votre petite maman en cette Journée internationale de la femme, car vous n’en avez qu’une seule et elle est importante. Ma mère m’a tout appris ou presque et si je peux avoir 1/8 de « Sylvie » toute ma vie, je le prendrais n’importe quand! N’oubliez jamais qui vous a donné la vie: votre mère. Encore une fois comme dirait BigFlo et Oli: « La tienne, la mienne, les mêmes mamans ».
Maman, je t’aime fort, même si parfois je ne sais pas te le dire. Bonne Journée de la femme! Bisous,
Jérémy, ton fils