Voilà, c’est terminé. La folie dans les magasins, les dépenses extravagantes, les buffets décadents, les lendemains de veille qui se succèdent. C’est le retour à la réalité; les bouchons de circulation sur le chemin du retour et nos skinny jeans soudainement trop serrés nous indiquent que les festivités ont assez duré.
Eh bien contrairement aux dernières années, aujourd’hui, le 4 janvier 2017 (j’ai commencé par écrire 2016, comme j’ai fait toute la journée et comme je ferai tout le mois de janvier) je n’étais pas fâchée du tout de retrouver mon bureau pas trop propre et ma pile de dossiers, fidèle au poste. Les festivités, les amis, l’alcool, la bouffe, c’est super mais on va se le dire, une chance que ça dure pas plus que deux semaines. J’avoue qu’il y a quelques années, je pouvais la fêter pendant un mois à grand coups de bouteilles de vino blanco et de Bailey’s au caramel, la Saint-Nicolas. Mais cette fois-ci, j’approche dangereusement de la trentaine pis j’me rends bien compte que des soirées arrosées combinée à des nuits de 4 heures, ce n’est peut-être pas la recette gagnante pour revenir au bureau fraîche comme une rose.
Source: giphy
Ok, oui je fais ma tough là. Bien sûr que, comme tout le monde, j’vais avoir mes petits moments de contemplation, je vais trouver que j’ai dont rien d’excitant à mon horaire en janvier. Je vais même peut-être me surprendre à rire toute seule en repensant au petit Caleb qui distribue des bonbons imaginaires à ses invités préférés (j’étais pas dans le lot, mais je m’en suis remise). Je vais pas défaire mon arbre de Noël avant début mars, oui on peut dire que j’étire la sauce. Sauf que my god, on est vraiment bien chez nous, dans nos pantoufles à écouter ce qu’on veut à la télé, à manger ce dont on a envie (surtout de la salade pour ma part) et à ne pas faire des tournées de becs aux 5 minutes. En plus, on a pris des belles résolutions qu’on va essayer de tenir pour montrer à cette nouvelle année là, qui sait rien de nous et à qui on peut faire croire n’importe quoi, qu’on en a à pas savoir quoi en faire de la volonté pis de l’ambition! J’ai jamais été trop d’accord avec le fameux dicton «Nouvelle année, nouveau moi» parce que, voyons, on va pas se renier d’une année à l’autre, on va échapper quelque chose en cours de route, mais si ça peut inspirer deux ou trois dizaines de personnes de recommencer à presque zéro et de fuir la dépression hivernale, je suis négociable.
En 2017, Sky is the limit. Et les Fêtes 2016, c’était tout de même épique.