Le vrai toi

Tu peux la designer comme tu veux. La rendre noire et blanche classique ou la faire exploser de poudre à jell-o de toutes les couleurs. Tu peux la faire comme tu le veux vraiment, pas comme tes parents le voudraient ou la société aimerait, mais comme toi t’as envie.

C’est ta vie.

C’est qui qui se lève le matin pour faire sa journée ?  Toi, ta propre petite personne. Fais dont en sorte que ça soit plus agréable pour toi pis pas pour les autres. Débarrasse-toi de toute cette énorme pression qui pèse lourd sur tes petites épaules d’humain.

Parce que, c’est ce que t’es : –un humain–

Avec des forces, mais aussi des faiblesses. T’as le droit d’être un peu bizarre. T’as le droit de parler à ton chien, d’aimer boire à même la cruche de jus, de chanter tout nue devant ton miroir, de prendre un verre de trop, d’être émotif, de te trouver plus cute que la moyenne en jogging, de pas te laver un soir de semaine, de pas te cuisiner une salade de lentilles pour ton lunch au bureau pis de t’amener un restant de kraft diner no name un peu pâteux.

Source : bando

T’as plus que le droit.

T’as plus que le droit d’être le vrai toi.

Parce que t’es tellement plus heureux comme ça.

Faire toujours mieux, avoir toujours plus. Il est où le verbe être ? Ça te prend une énergie surhumaine pour camoufler tes faiblesses en permanence, pis tenter de plaire à la majorité.

Sois le vrai toi et la minorité qui t’aime, va t’aimer pour de vrai, pis ça c’est ce dont t’as de besoin.

Du vrai love

Assumer sa vraie personne pis la montrer avec la même fierté que le babouin qui montre le bébé à la jungle entière dans le Roi Lion. C’est pas facile au début, mais je te le jure que tu vas y prendre goût comme un chaton qui prend une lichette de yogourt pour la première fois. Tu pourras juste pu t’en passer.

Fais-toi plaisir pis OWN IT mon ami. OWN ta propre vie avec ton vrai toi.

Jusqu’à ce que ça devienne une habitude, une dépendance.

Cette dépendance là, au lieu de t’engourdir, elle va te faire fleurir au bon moment.

Source de l'image de couverture : bando