Le prochain sujet en est un sensible, mais aussi encore un peu trop tabou à mon goût. Je dis cela du sujet, car trop de personnes sont touchées, de près ou de loin, trop de préjugés sont encore trop dits et trop peu de gens vont chercher de l’aide. Il est question ici du suicide.

Il y a quelques jours, c’était la Journée mondiale de prévention du suicide, soit le 10 septembre. Cette journée est triste et émotive pour plusieurs qui ont perdu quelqu’un de proche ou de loin par cette cause. Pour moi, cette journée a tout le temps eu une importance, car je ne pouvais comprendre ce qui amène une personne à mettre fin à ses jours au lieu de chercher de l’aide. Aujourd’hui encore, j’ai du mal à comprendre, mais depuis quelques années, cette journée me rappelle quelqu’un que j’ai connu qui a choisi cette voie plutôt que celle de chercher de l’aide. L’incompréhension du geste, la colère contre soi de ne pas voir le mal et contre la personne de ne pas en avoir parlé, la tristesse de perdre quelqu’un et le sentiment du vide que laisse la personne sont toutes les émotions que l’on ressent en plus du « pourquoi » qui est présent et ce, sans réponse.

suicide marcheSource image: Unsplash

Je ne dis pas que je suis une professionnelle en la matière, mais la meilleure chose à faire est d’en parler. De parler avec quelqu’un si on pense que le suicide est une option, de demander et de poser des questions pour être en mesure de chercher de l’aide, d’aider la personne et de ne pas la laisser seule, car c’est souvent lorsque les gens sont seuls qu’ils sont à risque. Aussi, en parler amène à rendre ce sujet moins tabou qu’il l’est encore grâce aux commentaires et préjugés tels que: la faiblesse si on cherche de l’aide, l’acte de suicide est égoïste et se veut par vengeance, le suicide se veut pour attirer l’attention des autres et plein d’autres encore. Ceci doit diminuer, car le suicide est un problème réel et une solution qui, pourtant, ne devrait pas être permanente à un problème temporaire. De plus, tout le monde peut être assujetti au suicide, car le mal de vivre et la détresse psychologique sont des choses qui peuvent se cacher tout comme aussi frapper n’importe qui. De là, l’importance d’ouvrir un dialogue sur le sujet, car une personne suicidée est une personne de trop.

Mon texte peut sembler lourd et moralisateur, mais ce n’est pas le cas. Il a l’air lourd, car le sujet est sensible et triste, mais très important. Il semble faire la morale, mais en aucun cas c’est ce que je veux, ce que je veux c’est qu’il réduise les tabous, qu’il ouvre la porte à la discussion et qu’il fasse réaliser que le suicide ne doit pas être pris à la légère. Pour terminer sur quelque chose de plus positif, je veux terminer en disant ne pas hésiter à parler et aussi terminer en disant que j’aurai de tatouer sur un doigt en mémoire d’un proche, le symbole de la cause «;».

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