Ouf! Gros jeudi 12 mars 2020 ou pour les livres d’histoire des années 20: « la journée nationale où tout le monde a réalisé qu’on était en situation de pandémie mondiale ». Même la femme de notre Justin Trudeau national, premier ministre du Canada, est maintenant infectée du maudit virus. Que d’émotions, de temps passé sur les médias sociaux et d’appels à des proches amis et famille, tous semi-inquiets, semi-sceptiques.

Sans farce, mes parents ont peur. Peur que je sois dans des lieux publics. Au restaurant, au Cathcart ou dans les bars. Ils ont peur du coronavirus. Ils ne veulent pas se faire infecter et ne comprennent pas le fait que je ne sois pas stressé, ou du moins apeuré, plus que ça par rapport à cette crise mondiale. La raison est bien simple. Je n’ai pas peur de ce que je peux contrôler. Le virus ne se contrôle pas, il ne se promène pas dans le vent comme une « Dust in the Wind », telle la chanson de Kansas des années 70. Cependant, la peur je la contrôle. Je la contrôle en lisant, en écoutant, en m’informant auprès de sources de haute valeur transmises par des personnes à haute crédibilité pour cette crise mondiale. D’ailleurs, si vous aviez le temps de lire jusqu’ici seulement, car vous êtes ENFIN arrivé au bout de la file d’épicerie avec vos 10 000 papiers de toilette, je vous dirais simplement de vous regarder dans le miroir et analyser vos actions immédiates. En aviez-vous vraiment besoin, comme dirait notre ami Pierre-Yves McSween? Ou est-ce votre peur qui en avait besoin? Sommes-nous vraiment tous des moutons? Ou bien certain d’entre nous sommes des tortues, ayant comme caractéristiques principales le calme et, surtout, une carapace émotionnelle pouvant nous protéger de la peur?

papier de toilette déroulé fond bleuSource image: Unsplash

N’en demeure pas moins que, du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu peur.

Depuis mon tout jeune âge, les peurs, le stress et l’anxiété modulent mes décisions de vie et mes choix envers divers projets.

Cependant, est-ce que la peur de l’inconnu nous bloque? Ou c’est plutôt la peur de soi-même envers cet inconnu qui nous effraie? L’inconnu, pour moi, c’est comme une bosse qui pousse sur ta peau. Ne va pas penser directement que c’est un cancer et que tu vas mourir. Sache rester calme, prendre des bonnes respirations et va te faire observer par des spécialistes. L’attente est longue, le temps est parfois notre pire ennemi. En revanche, dans cette crise pandémique, le temps est notre meilleur ami. Le temps guérit les blessure, le temps guérit donc aussi le Coronavirus.

Prenez donc enfin du temps pour vous, confinés pendant deux semaines.

  • Marathon de Harry Potter alert
  • Séance de Twister en famille
  • Fondue chinoise pendant 8 heures de temps (le rêve)
  • Lisez, rêvez, faites-vous plaisir et dormez (pour plus d'idées d'activités à faire chez soi pendant que la crise diminue, c'est ICI.)

Bref, des possibilités infinies s’offrent à vous GRÂCE au coronavirus. Don’t get me wrong, je ne suis pas content de cette situation, loin de là. Mais dans la vie, j’ai appris une chose: avoir de l’espoir, c’est un peu le début du bonheur. Puis, si être en santé = bonheur, alors si je suis heureux chaque jour, je vais être en santé.

Retournons au concept de peurs. Pour moi, ma peur et mon anxiété me venaient de mon environnement externe et ma perception de moi-même envers les autres.

C’est donc dire que depuis mon tout jeune âge, j’ai été élevé par une famille aimante, une mère et un père formidables, mais constamment anxieux. Mention spéciale à ma mère qui gagnerait sûrement les Olympiques de la discipline de l’anxiété, s’il y en avaient. Je sais qu’elle le sait, mais je sais aussi qu’elle travaille quotidiennement pour être moins anxieuse et pour ça, je suis fier d’elle, chaque jour. Tout ça pour dire que ça stressait pas mal par chez nous, dans notre paisible maison de banlieue:

« Fais attention de ne pas tomber! »

« Monte pas là! »

« Touche pas à ça! »

« N’essaie pas un métier risqué, reste conservateur pour t’assurer de l’argent! »

« Ne dépense pas trop dans les Uber Eat et l’alcool! »

« Fais attention à ne pas tomber en amour trop rapidement! »

« Attention à la bourse, ce sont des investissements risqués! » (Parenthèse sur la bourse: je ne suis pas un expert mais un ami m’a dit hier la phrase suivante: « Jay, en ce moment, c’est le Boxing Day de l’investissement boursier, tout est à rabais et s’achète dans le confort de notre salon », mais ça c’est un autre sujet! Et cette liste peut être encore bien longue, mais pour les besoins de la « coronisation», je vais continuer d’écrire)

D’ailleurs, parlant de liste, les articles, images et trucs à faire contre le coronavirus sont nombreux. Juste aujourd’hui, en l’espace de trois heures, au moment où j’écris ces lignes, j’ai dû voir sept vidéos, 15 articles, 43 statuts Facebook, Instagram, Twitter, 58 images de blague sur le virus et « unnnneeee sourisss verte » (référence à la chanson, pour ceux et celles qui n’auraient pas compris)! Le coronavirus n’est pas transmis par les souris, mais bien, selon les sources, par une chauve-souris en Chine.

Mais pourquoi avoir si peur? Faut-il avoir peur? La réponse est non, pas nécessairement. Il faut prévoir et agir en société.

femme qui tient une bouteille de purellSource image: Unsplash

Je suis un gars de chiffres, j’aime les statistiques et selon plusieurs articles que j’ai lus: 81 % des cas sont bénins et ne provoquent aucun symptômes, 14% provoquent une pneumonie sévère et seulement 5% sont à risque de mortalité.

Une chose est sûre, nous vivons réellement une réplique d’un film catastrophe. Nous en connaissons tous un, ils se ressemblent tous. Bien sûr, le 12 mars 2020 marquera l’histoire du Québec à jamais

La solution: l’éthique sociétale.

C’est la clé de la guérison du virus, chers amis, parce que si personne ne fait attention, les hôpitaux seront trop remplis pour subvenir aux besoins de chacun des patients atteints. Pour ma part, devoir choisir entre ma grand-mère de 88 ans et un pur inconnu en bonne santé de 34 ans me briserait le cœur en milles miettes. Je suis sûr que le votre le serait aussi, pour vos proches.

Mes parents sont aussi dans la soixantaine, donc un peu à risque, ça me conscientise encore plus.

Faisons donc attention. Agissons de manière civilisée pour une fois et combattons une journée de confinement à fois ce maudit virus de COVID-19.

Bon je retourne écouter Netflix et lire, en attendant d’avoir l’inspiration d’un autre article cette fin de semaine pendant le « confinement 2020 ».

Parlant de livre, je vous suggère fortement ce livre de René Villemure, éthicien et conférencier hors-pair.

livre rené villemure

jérémy grandmont et rené villemureJérémy Grandmont et René Villemure, auteur du livre

En temps de crise, soyons tous des éthiciens de notre bien-être et le coronavirus ne sera que plus rapidement histoire du passé.

Source image de couverture: Unsplash
Accueil