En 22 ans de vie sur cette terre, j'ai toujours pris mes décisions pour rester à l'intérieur de ma zone de confort. Je ne le cacherais pas, j'ai toujours eu une certaine crainte de m'aventurer dans des situations ou même vers des modes de vie qui m'étaient complètement inconnus. Pour certains, cette vision d'un nouvel environnement, agis comme une espèce d'adrénaline qui les motive à tout accomplir.

De mon côté, lorsque je sais que l'endroit ou la situation que je m'en vais vivre m'est complètement inconnu, j'ai comme une immense bulle d'insécurité qui se forme autour de moi. Ma tête se met en mode panique, comme si je n'allais pas être capable de m'adapter. Ma tête tourne, dans toutes les directions possible, afin de me faire part de tous les scénarios qui me serait possibles de vivre. Souvent, ces fameux scénarios ne sont pas les plus gratifiants à mon égard. En effet, je me projette souvent vers le pire qui pourrait arriver et je me crée un stress supplémentaire.

fille risque seule

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Je me suis souvent empêché de prendre des opportunités en raison de ses fameuses pensées. Le stress devenait trop envahissant et donc mon premier réflexe était simplement d'éviter la situation au lieu de confronter mes peurs. Autant sur le plan professionnel que social, ce fameux état d'esprit venait s'installer confortablement dans ma tête et ne voulait pas quitter.

Les évènements minimalement sociaux se transformaient en un stress sans fin. Je me disais que je n'allais pas être capable de ne communiquer avec personne, que je ne n'allais pas me fonder dans le groupe, bref c'est comme si je me disais que ce que j'étais n'était pas assez. La véritable question ce n’est pas assez pour qui. Pourquoi serais-je moins qu'un autre? En prenant du recul, je réalise que c'était un solide manque de confiance de ma part. Je ne dis pas qu'aujourd'hui, j'ai 100% confiance en moi, mais je sais ce que je vaux.

Récemment, j'ai pris une décision qui allait me sortir complètement de ma zone de confort, j'ai pris mon courage à deux mains pour quitter ma job étudiante que j'occupais depuis quatre ans. Je sais, c'est beaucoup quatre ans, mais bon, comme je vous l'ai dit je ne suis pas fan du changement. J'avais peur de ne pas trouver mieux ailleurs. Ce serait mentir de dire que ces derniers temps, l'idée ne m'avait pas traversé l'esprit. Surtout avec le commencement de ma dernière année universitaire, le marché du travail n'a jamais été si proche. J'ai pris mon courage à deux mains en acceptant un emploi dans mon domaine. Quitter ma stabilité n'aura jamais été aussi payant.

Aujourd'hui, je dirais que j'essaie de prendre plus de décisions qui m'insécurisent, qui me sortent complètement de mes horizons. Je réalise souvent que ma tête me joue des tours en me faisant voir les choses vraiment pires qu'elles le sont réellement. Souvent, la pire chose qui puisse arriver c'est de se faire dire non ou simplement d'effectuer une erreur. Personne n'en meurt, et surtout personne n'est parfait.

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