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Aujourd’hui, je faisais du ménage pour bien commencer la prochaine semaine.
Maintenant, les dimanches sont synonymes de lavage, ménage de chambre, du bureau, de la salle de bain. All clean, all good pour commencer lundi du bon pied!
C'est le retour au travail, le retour à l’école pour la plupart des étudiants. Probablement la dernière session universitaire, ou l’avant dernière pour encore quelques-uns de mes amis que je connais à l’université. On ne lâche pas, ça achève, mais la vraie vie commence ensuite!
L’année dernière, lorsque j’ai reçu mon diplôme de HEC Montréal par la poste, j’ai failli le déchirer tellement il ne voulait rien dire pour moi. Je crois que je ne savais pas encore apprécier sa valeur, ou du moins apprécier la chance que j’ai eue de compléter un baccalauréat universitaire, après avoir eu la chance d’aller au Cégep et d’avoir été dans une bonne école secondaire.
Source image: Jérémy Grandmont
Avec du recul, en retrouvant mes trois diplômes dans des boîtes, finalement complétés par celui de HEC Montréal, je suis fier du chemin parcouru et je reconnais finalement la valeur de ce parcours pour moi et pour mon chemin futur.
Bref, que vous soyez finissant(e)s cette année, ou que cela fasse un an, deux ans ou trois ans que vous avez fini vos études et que vous êtes sur le marché du travail, rappelez-vous toujours le chemin parcouru pour vous motiver à avancer. C’est dans les moments les plus durs, souvent, qu’il faut regarder ses petites victoires du passé pour se motiver pour sa prochaine grande victoire dans l’avenir.
D’ailleurs, parlant de petite victoire, le simple fait que, pour ma part, mes parents m’aient payé toute mon éducation (primaire à universitaire) constitue déjà une victoire en soi.
En effet, je crois que le plus grand cadeau de mon BAA fut les gens que j’ai rencontrés durant celui-ci. Je n’ai jamais été un A+ student, mais plutôt un « B- C+ student », alors ce ne sont pas de mes notes dont je suis fier. Cependant, les contacts que je me suis fait durant mon parcours au HEC Montréal sont beaucoup plus valorisants pour moi qu’un simple bout de papier avec mon nom dessus.
Source image: Unsplash
Les personnes, le contact humain, voilà les vraies richesses de ce monde et voilà où la valeur d’un diplôme universitaire prend tout son sens. Les gens. Les fameux contacts, le fameux réseautage, les fameux 4 à 7, les jeudis au bar, les partys de session, les activités universitaires plus loufoques les unes que les autres. Voilà mes meilleures notes, mes petites victoires hebdomadaires. Avoir fait rire quelqu’un, avoir créé un impact chez des individus en leur parlant et en les écoutant. C’était l’examen perpétuel que je m’imposais à chaque jour durant mon parcours à l’école des Hautes Études Commerciales.
Si, à Occupation Double, Kevin disait le pouvoir de la moustache, je vous confirme que le pouvoir du réseautage vaut beaucoup plus que d’assister à des cours universitaires et passer des soirées et nuits entières à la bibliothèque à étudier pour son A+.
Comme m’a toujours dit mon père: « dans la vie mon fils, ce n’est pas ce que tu connais qui est important, mais qui tu connais qui importe! » Il a, encore une fois, raison sur toute la ligne.
En affaires, tu dois connaître des gens et des bonnes personnes si tu veux faire avancer ta carrière à la vitesse grand V.