Partir en voyage, ce n'est pas nécessairement reposant avec moi. Quand je suis ailleurs dans le monde, je veux voir le plus de choses possibles et vivre à 100 000 à l'heure. J'essaye de faire en sorte que chaque seconde soit mémorable et de revenir changée à Montréal par les découvertes et les apprentissages que j'aurai faits. Voyager, pour moi, ce n'est pas s'étendre sur la plage à longueur de journée en buvant des margaritas. Pas que je n'aime pas cela, loin de là, mais j'ai besoin d'aventures et d'aller à la rencontre des gens qui vivent dans le pays que je visite.
Ainsi, quand je me suis rendue à République Dominicaine le mois passé pour un voyage de presse organisé par l'office de tourisme du pays, j'étais heureuse de savoir qu'on irait découvrir Santo Domingo, la capitale du pays, qui n'est pas une station balnéaire comme l'est Punta Cana. On a tout de même fait un détour par le région très connue des Québécois (et je vous en parle dans un article JUSTE ICI) avant de nous rendre en ville. Santo Domingo, c'est une ville comme je n'en avais jamais vues en République Dominicaine jusqu'à maintenant: c'est vraiment une métropole avec de grandes bâtisses, du traffic et un centre d'affaires. On est loin du tourisme de plage qui a fait la renommée du pays et on ne s'en plaint pas. C'est un endroit parfait pour aller à la rencontre des Dominicains.
Saint-Domingue est connue comme étant la première ville d'Amérique puisque ce serait la première qui fut fondée par des Européens. Pour les amateurs d'histoire, c'est donc une destination de choix puisque la zone coloniale comporte les plus vieux bâtiments espagnols d'Amérique. Cette partie de la ville est d'ailleurs protégée par l'UNESCO. C'est sans surprise que ce fut ma partie favorite de la capitale. J'ai aimé m'y perdre entre les petites rues et les artères marchandes plus connues par les touristes.
Un bon matin, j'ai manqué les conférences qui se déroulaient dans un grand hôtel pour partir à l'aventure, traversant la ville pour me rendre au parc national et pour découvrir une école de baseball. Vous savez, ce genre de journée où l'on ne cesse de regarder une carte tentant de savoir exactement où l'on est, mais où on aime aussi la sensation de se perdre dans des rues inconnues.
Le Parque nacional los tres ojos est un endroit à ne pas rater. L'entrée y est très peu chère. Je vous conseille de ne pas prendre de guide lors de la visite puisqu'on peut tout découvrir seul très facilement. Le parc propose de descendre sous terre afin de voir des lacs. Ces lacs d'eau douce sont protégés par les grottes.
De retour dans la zone coloniale, nous avons pu marcher près du parc central. Dans ce parc, les guides touristiques locaux s'amusent à jouer aux dominos en parlant très fort, tapant les dominos sur des petites tables pliables. Ça donne de l'ambiance à l'endroit. Les Dominicains nous regardent marcher avec le grand sourire. Je sais que plusieurs ont peur de s'aventurer hors des hôtels, mais il ne faut pas. Les Dominicains sont accueillants.
Plus haut, je vous parlais de baseball. Il faut comprendre que j'ai grandi avec un père pour qui le sport est super important: autant de le pratiquer que l'écouter à la télé ou se rendre à des matchs. Je n'ai jamais joué au baseball, bien que mon père aimait ce sport. Il m'a appris à frapper la balle et c'est tout. Par contre, la République Dominicaine est le pays du baseball, je ne pouvais pas me rendre à Santo Domingo sans tenter d'en apprendre plus. Avec une autre des journalistes du voyage de presse, on a donc décidé d'aller à La Javilla, une des grandes académies de la ville. Une fois sur place, après une course en uber, j'étais vraiment heureuse de parler espagnol pour expliquer aux entraîneurs ce que nous faisions là. La Javilla, c'est une académie comportant deux terrains de baseball juste à côté du centre-ville. Là, des enfants et des adolescents se font entraîner à devenir des stars du baseball. Quand les entraîneurs ont vu des filles étrangères arriver, ils nous ont invitées dans un petit bureau sans fenêtre. Nous devions attendre qu'ils parlent au propriétaire de l'école pour savoir si nous pouvions filmer. Après plusieurs explications en espagnol et quelques rires, ils acceptent. Et là: ce fut magique. Nous avons eu le droit de voir un entraînement et de jouer avec les adolescents. Ils nous ont même offert des casquettes en souvenir! J'ai rapporté la mienne pour mon papa. Cette heure, à regarder des jeunes jouer de manière si intense, fut le moment magique de mon voyage.
Lors de notre dernière journée de voyage de presse, l'office de tourisme nous a invités à découvrir le musée du baseball! Génial, ça fonctionnait avec ce que j'avais vu la veille. J'y ai trouvé un chandail des Expos! haha! Puis, ce soir-là, nous avons choisi, deux autres journalistes et moi, de nous rendre au stade de Saint-Domingue pour voir des pros jouer!
Bon bon bon, je ne pouvais pas aller à Saint-Domingue sans visiter une des plages non-loin de la ville. Je vous avouerai que les amateurs de plages à perte de vue ne seront pas satisfaits près de la capitale, ils seront mieux servis dans les régions plus touristiques du pays. Mais pour ceux qui veulent les deux: c'est possible! Quant à moi, j'ai adoré découvrir la capitale et y rencontrer quelques locaux!