Jeunes entrepreneurs, je vous aime!

Dernièrement avait lieu le lancement de la compagnie d’une amie. Plusieurs la connaissent sans doute, c’est la toute petite Sarah avec qui j’ai eu la chance de vivre l’aventure Occupation Double. Déjà là-bas, elle me parlait qu’elle rêvait d’avoir sa compagnie dans l’événementiel. Les mariages, le corporatif, les partys de Noël, amenez-en! Ces délicieux Cupcake proviennent de chez Miam Miam desserts. Une autre jeune entrepreneure de Québec ! Tout comme Camille, cette jeune femme ambitieuse est à prendre en exemple pour sa détermination et son travail acharné. Le blogue Le Cahier est fier d'encourager les entrepreneurs locaux comme on vous en parlait ICI pour Sokoloff et ICI pour Audvik, voilà pourquoi il me faisait plaisir d'assister au lancement de mon amie qui a le courage de foncer et de se lancer à son compte.

À la base, Sarah est une top organisatrice. Quand tu dis à Sarah un «ouin on pourrait aller souper la semaine prochaine», elle t’offre ses disponibilités, elle s’assure qu’on lui confirme à l’avance le choix du soir, elle te nomme 4-5 choix de resto qui pourrait être intéressant, pour finalement vouloir savoir 3 jours à l’avance où on va et à quelle heure parce que c’est certain qu’elle fera une réservation. Bon j’exagère. Elle n’est pas si pire! Reste tout de même qu’une amie comme cela, c’est parfait pour une fille comme moi qui a de la misère à programmer 2 jours à l’avance une soirée. Une femme comme ça, c’est parfait pour une entreprise qui ne veut pas se casser la tête pour célébrer son 10^e anniversaire, c’est parfait pour une mariée qui veut profiter au lieu de stresser. Ce qui fait que lorsqu’elle m’a annoncé il y a quelques mois, qu’elle le faisait enfin, qu’elle lançait sa propre boîte de gestions d’événements, j’étais tellement fière. Pas surprise, par contre, puisqu’un talent comme le sien ne valait pas la peine d’être gaspillé. Ce qui me mène à une réflexion qui touche beaucoup de jeunes de ma génération.

C’est un secret pour personne, la génération dans laquelle je suis est moins encline aux compromis. On accepte moins d’avoir des emplois juste pour avoir un salaire, on en veut plus, toujours plus. On veut faire de notre vie quelque chose de palpitant et constamment divertissant. Une des manières de faire exactement ce que l’on veut, c’est probablement de se lancer en affaire. D’y aller avec ce qui nous rend le plus profondément heureux, ce dans quoi nous nous sentons valorisés.

Par contre, cela semble plus simple que ce ne l’est véritablement. Il faut beaucoup de détermination. Il faut un pichet de détermination et une dizaine de shooters de rêves. Et non, on ne devient pas riche en 1 an. Ça prend, rendu là, 4-5 verres de persévérance. Si on se lance en affaires seulement pour faire de l’argent, on risque de pleurer notre vie, plusieurs fois. Ce qu’il y a de plus beau dans l’entrepreneuriat, ce qui nous garde accrochés, ce sont les sourires que l’on sème. Du client satisfait, de nos amis fiers de nous, de nos parents épatés par notre courage. Ce sont eux qui nous montrent que les moments plus durs reviendront, mais qu’il y a mille et une raisons de continuer. Moi, c’est avec cela que je me convaincs de travailler encore et toujours plus fort.

Lorsque j’étais à la soirée de lancement à Sarah mercredi, je me suis rendu compte qu’elle était dans ce même genre de monde et inévitablement, à voir les étoiles dans ses yeux, ce sera grâce à ces gens qu’elle ira jusqu’au bout. Famille, amis, conjoint, tantes, oncles, grands-parents, nous ne sommes pas toujours présents. Parfois, on semble indifférents, mais nous travaillons avec acharnement à devenir des manufactures de bonheur et sachez que sans vous, nous ne serions pas ce que nous sommes. Sans vous, je n’aurais jamais écrit un article.