Je suis une « one of the boys »

Pour plusieurs, l’amitié entre deux membres du sexe opposé revient à dire que les licornes et les sirènes existent. Pour moi, c’est quelque chose de tout à fait possible, j’en suis la preuve.

Au secondaire, j’étais l’amie de tout le monde, je n’avais pas vraiment de gang, je me promenais d’une à l’autre. La plupart du temps, j’étais avec des filles, et j’étais toujours mêlée à des histoires rocambolesques. Je me disais que c’était ça, la vie.

Pour avoir mon diplôme j’ai dû compléter un cours à l’école des adultes, et je me suis liée d’amitié avec une connaissance du secondaire, un gars. Il était un peu comme moi, dans plusieurs gangs et assez easy-going. Je l’ai fait engager au travail d’étudiant que j’avais et c’est devenu un ami précieux. Alors, je me suis mis à traîner avec lui et ses amis, tous des gars que je connaissais de l’école, mais sans plus.

Et c’est alors que j’ai découvert à quel point être amie avec des garçons était plus simple, la plupart du temps du moins. J’ai toujours mis une ligne claire avec eux: j’étais une amie, il ne s’est jamais passé autre chose que ça.

Avec le temps, j’ai composé avec les différentes copines qu’ils ont eux, leur addiction aux jeux vidéo qui m’exaspérait et les partys assez « wild » chez l’un d’entre eux, vu que ses parents partaient à tous les weekends à leur chalet (YAY).

Avoir des amis de gars, c’est comme avoir des grands frères. J’ai pu comprendre beaucoup de choses sur les mentalités masculines et j’ai pu donner mon opinion féminine sur leurs histoires. Est-ce qu’ils m’écoutaient? J’en doute encore...

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Maintenant, je suis en couple avec un garçon qui a aussi été au secondaire avec nous, il s’est super bien entendu avec mes amis. J’ai eu beaucoup de chance de tomber sur un gars pas jaloux qui a compris que j’étais seulement amie avec eux. Et, du coup, je suis très amie avec leurs copines actuelles, parfois plus avec les copines qu’avec mes amis.

Comprenez-moi bien, j'ai des amies de filles, j’ai besoin de mes amies filles pour papoter de trucs de filles et de trucs plus profonds. Par contre, avec les boys, c’est si simple, bruyant, mais tellement sympathique. Même si à cause de la vie qui suit son cours, je les vois moins, j’ai toujours des petits fous rires en pensant à certains souvenirs de jeune jeunesse. Bref, ces gars-là auront toujours une place particulière dans mon cœur.