« J’ai réalisé que je ne suis pas prêt à être en couple. » Cette phrase, je l’ai entendue plus d’une fois dans la dernière année, mais hier après-midi, le gars que je voyais depuis quelque temps, et pour qui je commençais réellement à développer des sentiments, me l’a sortie.

Est-ce que je suis triste? Oui. Est-ce que je suis déçue? Oui. Est-ce que j’ai pleuré? Ben oui! Est-ce que cet échec ajoute une couche à ma carapace et m’a fait peur de m’ouvrir pour un gars? Oui fort probablement. Est-ce que ça change mon opinion de moi? Non, du tout. Voilà la différence entre aujourd’hui et il y a un an. Point positif : j’ai fait du chemin!

saimer

Source: MediaCache

Hier soir après avoir appris la nouvelle, dont je commençais à me douter depuis quelques jours, j’ai pleuré dans ma voiture du boulot jusqu’à la maison. Ensuite j’ai séché mes grosses larmes de crocodile et je me suis mise toute belle. J’ai appelé ma meilleure copine et nous sommes allées manger un tartare à l’un de nos restos favoris. Finalement, j’ai rejoint deux bonnes copines pour un petit verre dans un bar pas trop loin. Verdict? J’ai vraiment passé une belle soirée et je me suis bien amusée!

Une de mes amies, que je comparerais à mère Theresa, n’arrêtait pas de vouloir en parler pour que je m’ouvre sur mon échec amoureux. Elle me répétait de ne pas oublier ma valeur et que ça ne devait pas jouer sur ma confiance etc. J’ai arrêté tout de suite son élan parce que oui j’étais triste et déçue, mais ma confiance, elle, n’en a pas pris un coup. Pas cette fois, plus maintenant. Je sais ce que je veux et ce que je vaux, si la personne que je rencontre n’en est pas là de son côté, qu’est-ce que j’y peux? Absolument rien. Leçon de vie 101 à la germaine que je suis : tu ne peux pas contrôler ce que les autres pensent et font, mais tu peux contrôler ta réaction face à la situation.

amour

Source: Lifeands

J’ai été impressionnée de voir comment ma base personnelle était rendue solide. Je me sens bien et heureuse. Je suis la même que j’étais il y a deux mois avant de le rencontrer, je ne me sens pas diminuée pour autant. Certes j’ai de la peine, mais le chocolat est là pour ça non? ;)

La thérapie par le chocolat, c’est ainsi que je passerai mon vendredi soir à me gâter dans le popcorn, ma crème glacée favorite au beurre d’arachides et chocolat et un bon verre de vin et ensuite… ? Bien, la vie continue.

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Source: 500px

Je conclurai mon texte sur cette citation de Nicholas Sparks :

« Just when you think it can’t get any worse, it can.
And just when you think it can’t get any better, it can. »

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