Comment j’ai réglé mon problème de migraines

D’abord et avant tout, j’aimerais te serrer dans mes bras et te dire que je compatis. Si tu me lis en ce moment, c’est que tu as sans doute eu un avant-goût de l’enfer, sauf que tu n’as pas vu le Diable en personne dû aux problèmes de vision trouble que te causent tes satanées migraines. Je sais ce que tu vis, je suis navrée pour toi, reste fort, je t’aime. Et pour ceux et celles qui n’ont pas ce problème, mais qui sont légèrement hypocondriaques ou qui ont toute autre bonne raison de lire ce texte : que la vie vous garde hors de cette atrocité. Amen.

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Maintenant, passons aux choses sérieuses.  Non, une migraine n’a rien à voir avec des maux de têtes traditionnels. S’il vous plait, par respect pour les migraineux de ce monde, si vous avez simplement mal à la tête, n’allez pas raconter que vous faites une migraine, looking flawless. C’est pour ça que nos patrons ne nous prennent plus au sérieux quand on affirme ne pas pouvoir travailler en raison d’une migraine. Le jour où t’as une migraine, tu sais que c’est ça, il n’y a pas de questionnement possible.

En d’autres mots, on peut comparer ça au sexe, mais avec le sentiment complètement inverse. Les rapports sexuels, c’est très agréable. Quand on a mal à la tête, c’est très désagréable. Quand on atteint l’orgasme, on le sait, parce que OMFG c’est absolument incomparable comme sensation de bonheur corporel. Quand on a une migraine, on le sait, parce que c’est littéralement de la torture pendant des heures et des heures, voire des jours.

T’sais, le brain freeze ultra douloureux qu’on a une fraction de seconde après avoir bu une gorgée de slush trop vite, c’est ça une migraine, mais pendant huit heures. Ajoute à ça plein d’autres symptômes désagréables comme des problèmes d’ouïe, de vision, de vomis. Oui oui, de vomis.

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Mais, il y a des solutions mes amours. Je n’ai pas la science infuse et je suis loin d’être médecin (j’ai juste mes maths 416), mais keep the faith, je me suis libérée de ce supplice de façon naturelle, malgré des années de consultations médicales non concluantes. Je pensais être un cas sans espoir. J’avais des migraines jour et nuit, au moins deux fois par semaine, chaque semaine. J’ai passé des examens et des scans, des prises de sang et pris des médicaments. J’ai rencontré des spécialistes, puis d’autres. Nada! Niet! Nothing! AU-CUN changement. Ça rend tellement fou qu’on a fini par me prescrire des antidépresseurs parce que je pleurais de désespoir dans le bureau du doc.

Ce jour-là, je suis entrée chez moi et j’ai regardé le pot de pilules. On est restés en silence à se regarder pendant près d’une heure à se demander qui de lui ou de moi allait gagner. J’étais à peine majeure partout dans le monde et on me disait déjà qu’il n’y avait plus rien à faire pour la douleur, que je devais simplement endurer le mal et prendre des psychotropes pour me faire accepter le calvaire. Hell to the no.

Je n’ai jamais pris même un seul comprimé. J’ai d’ailleurs abandonné toutes les autres médications qu’on me faisait prendre parce que visiblement, je les prenais pour rien. J’ai fait une liste des facteurs influents dans ma vie qui auraient pu déclencher mon problème quelques années plus tôt, liste que j’avais déjà faite des dizaines de fois, mais dont les médecins avaient écarté chaque hypothèse très rapidement. Un élément me paraissait plus important que les autres. Intuitivement, je me doutais que malgré ce qu’en pensaient les professionnels médicaux, il devait forcément y avoir un lien entre mes migraines et ce détail : les hormones. Messieurs, ne cessez pas de lire, ma solution vous concerne aussi, j’y viens.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu des maux de têtes, mais mon problème de migraines a commencé simultanément avec la prise de contraceptifs oraux. Entre temps, j’ai dû essayer une dizaine de méthodes de contraception différentes, sans jamais voir d’amélioration de mon état. Même les spécialistes des hormones disaient que ça n’avait pas de lien avec ma situation, que mes hormones étaient bien balancées.

Bien, mais si le problème n’était pas une simple question d’équilibre hormonal, mais bien de surconsommation d’hormones externes en soi? Sinon, pourquoi une telle coïncidence? J’ai pris une décision risquée. J’ai choisi d’arrêter la contraception avec l’appui de mon conjoint de l’époque (heureusement). Parce que du sexe protégé vaut mieux que l’abstinence forcée par des douleurs chroniques. Après deux mois de réadaptation physique pour laisser mon corps se réhabituer à ses hormones naturelles, je suis passée de deux migraines par semaines à deux migraines par mois. Not bad.  

Messieurs, c’est maintenant que ma solution s’applique à vous également. Si mon réel problème était la prise d’hormones excessive, comment se faisait-il que le problème n’ait cessé complètement ? Après avoir lu sur le sujet, écouté bon nombre de documentaires et discuté avec des gens qui étaient passés par là avant moi, j’ai compris à quel point on consomme un lot d’hormones non nécessaires et surtout incontrôlables, seulement en l’ingérant dans la nourriture comme la viande et les produits laitiers.

Bon, je vous entends déjà me dire : « No way que je deviens végé, encore moins végane. » Mais ça coûte quoi d’essayer? Un mois, deux, tout au plus. Pour ma part, ça a changé ma vie. Je ne m’ennuie pas du bacon, pas plus que des migraines qui font partie de mon ancienne vie maintenant. Quand on a plus de solution et qu’on est réellement au bout du rouleau, tout devrait être une option à considérer.

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J’étais un cas lourd de migraines. Un cas d’idées noires de migraines.  Mais je n’ai plus ce problème maintenant. Personne n’est identique et comme mentionné plus haut, je suis loin d’avoir le profil de l’emploi des médecins, mais entre migraineux, il faut se tenir les coudes. Pour ma part, c’est d’avoir tenté de m’éloigner autant que possible des hormones superflues qui m’a sauvé la vie.

Alors, camarade, mon secret est entre tes mains maintenant.

Fais-en bon usage, comme dirait Dumbledore.