Écrire, se questionner, se renseigner une ixième fois sur le sujet et revenir à la case départ. Recommencer, penser que notre définition de la beauté et de l’acceptation de soi est entre nos mains. Penser que l’on s’aime comme ça et que c’est simplement ça qu’il faut retenir comme message. Recommencer. Pour aller plus loin. Taper dans le moteur de recherche : « beauté ». Tomber sur des standards désuets, qui ne traduisent plus la réalité d’aujourd’hui : cette réalité axée sur la maigreur et la perfection. C’est une vraie guerre qui n’a pas encore connu de fin.
Comment rédiger un article sur la beauté, l’acceptation de soi tout en voulant conscientiser, instruire, nommer les problèmes et les barèmes parfois trop « clôturés » qui nous ramènent à se dire : c’est mieux d’être mince et d’être comme ceci, de faire comme cela et de limiter notre soif de s’exprimer parce que ça ne « rentre » pas dans le moule.
Je me suis dit ceci : Il faut que ça plie. Vous remarquerez que tout sur les réseaux sociaux au niveau de l’illustration du corps, ce que l’on y retrouve est très lisse, parfait et encore lisse et encore parfait.
Notre corps, il ne demande qu’à être célébré. Regardez-vous dans la glace. Prenez un instant pour célébrer votre qui corps. Il vous supporte avec ses jambes, il vous permet de voir la richesse du monde avec vos yeux, d’embrasser avec vos lèvres, de faire des câlins réconfortants avec vos bras et bien plus.
Votre corps vous permet de vous dépasser et par le fait même de vous emmener plus loin, et ce, dans n’importe quelle sphère de la vie. Il vous permet de marcher, de courir, de sauter et même de danser.
Regardez votre corps de plus près, juste un petit peu. Il vous permet de vous plier en deux pour rire, de vous agenouiller pour atteindre le monde de son enfant… ou encore s’agenouiller pour se recueillir.
Je crois qu’on peut lui dire sincèrement merci de nous supporter, de nous faire jouir des plaisirs de la vie, car au final, c’est bien ce qui va rester : la vie qui nous aura habités. La musique qui nous aura bercés, les longues soirées à rêver et les étoiles qui auront veillé sur nous.
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Après cette réflexion, j’ai recommencé cette recherche. Un peu sans rien chercher. Et sans rien trouver non plus. Mais depuis quand est-ce que l’on milite sur cette pression que personne ne peut vraiment nommer tant il y a de facteurs sur lesquels il faut se pencher. Aussi bien dire la pression sociale. Personne ne peut vraiment nommer ce qu’est cette pression sociale face à la diversité corporelle à moins de nommer les défauts de notre perception des choses au sein de la société. Quelque chose de bien complexe. Bref. Après lecture et recherche, je suis tombée sur l’organisme à but non lucratif Équilibre a pour but de « prévenir et de diminuer les problèmes liés au poids et à l’image corporelle dans la population, par des actions encourageant et facilitant le développement d’une image corporelle positive et l’adoption de saines habitudes de vie ». Au niveau de leurs actions, cet organisme agit directement au sein de la société en proposant des conférences pour informer, instruire et transmettre leurs connaissances sur le sujet. Tout ça dans un but de célébrer la diversité corporelle. Si je me permets de traduire librement leur mission : c’est de dire qu’il faut que ça plie. Rien n’est lisse, rien n’est parfait. Plus de plis, à mon avis, mieux nous nous porterons.
Jusqu'au 26 juin prochain, tu peux voter pour le Prix Équilibre 2020, qui en est à sa 10e édition cette année. Le slogan cette année? Pour plus de diversité corporelle. Simple, efficace. Rends-toi juste ici pour voter pour ton finaliste préféré!
Par définition, l’unicité est un caractère qui définit quelque chose d’unique. Quelque chose qui sort de l’ordinaire. Ce qui rend quelqu’un de beau et d’unique, à mon avis, c’est la beauté de son âme. Tout ce que nous devrions avoir à faire est de laisser sortir notre âme à travers nos goûts de vêtements, notre rythme de vie et ce à quoi nous aspirons et rêvons. L’équilibre c’est de s’aimer avec de nos parcelles.
Donc, en conclusion, je crois qu’il est plus que temps de célébrer! De nous célébrer en fait.