Le temps des fêtes est théoriquement un événement joyeux en soi. C’est rassembleur. Mais qui dit rassemblement peut aussi dire pression sociale. Tu sais, les tantes, les oncles, même tes cousines, qui te demandent bien des questions...

« Pis, tu t’es-tu (enfin) fait un(e) chum/blonde ? »

« Qu’est-ce que tu fais dans la vie déjà ? »

« Où en es-tu rendue dans tes études ? Ah, eh bien, tu ne fais pas le parcours régulier ? Comment ça, donc ? »

« Ha, une hospitalisation. Tu as été malade ? Tu as eu une opération ? Ha, ouin… pour un problème de santé mentale. OK… (insérez un profond malaise) »

« As-tu pris du poids ? Parce que me semble t’as plus de formes. »

« C’est pour quand les bébés ?! Parce que tsé si tu attends à la trentaine, là… (insérez une longue liste d’arguments qui ne sont pas de leurs affaires) »

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homme à toi et à tes différencesSource : Pexels.com

Je suis sûre que tu en as même plusieurs autres en tête, de ce genre de questions / commentaires (fatigants) là. C’est bien correct de s’informer du nouveau de l’autre. Mais on va se le dire, il y a souvent un grand manque de tact de certaines personnes dans leur approche, ce qui peut causer des frustrations, des déceptions et de l’insatisfaction. Des fois, ça va trop loin. Pis oui, ça peut faire mal.

Parce que ces questions-là sont souvent lourdes de sens. Elles portent des messages implicites, des pressions. Ça peut te faire vivre le sentiment de ne pas être comme les autres. Ça peut te faire sentir marginale parce que tu as un rythme de vie différent du traditionnel 9 à 5. Ou tu peux te sentir weird ou anormale parce que tu es polyamoureuse, ou parce que tu es une femme qui ne veut pas d’enfants, ou parce que que tu passes des mois à voyager au lieu d’avoir accepté la job soi-disant rêvé qu’on t’a offerte au gouvernement. Name it, les motifs pour lesquels les gens se permettent de t’étiqueter et de te critiquer.

Les normes sociales ressortent (souvent) malheureusement lors de ces rassemblements. C’est là que la pression sociale fesse dans le dash, si tu me permets l’expression.

Moi ce que je veux te dire, c’est que, toi et tes « différences », tu es parfaite. Tu es parfaite comme tu es, avec le style de vie que tu mènes, avec tes couleurs, avec ta personnalité, avec tes goûts et tes besoins. Sache que tu n’as pas à te justifier de quoique ce soit. Réponds comme tu le sens à ces questions. Ou n’y réponds simplement pas (bien que ce soit farfelu, ça se fait!)! Parce que la vie est trop courte pour se faire du mal avec le regard des autres. C’est ta vie. Et c’est ton corps, et c’est ta tête, et c’est ton cœur. Et personne ne devrait s’expliquer à ce propos.

Reste toi-même avec ton unicité. Sois authentique ! Et tu verras comment tout sera moins lourd à supporter.

À toi, la parfaite, avec tes différences et tes couleurs, je te souhaite un joyeux temps des fêtes!

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