Nous vivons tous des journées où le réveil semble plus lourd. Au travail rien ne va, notre patron est de mauvaise humeur. On appréhende cette réunion qui ne nous tente absolument pas. On a renversé une tache de café sur notre nouvelle paire de jeans.

La science comportementale est maintenant capable de démontrer de manière convaincante que nous avons beaucoup plus de contrôle sur notre quotidien qu’on le pense. Bien sûr, il est évident que chacune de nos journées ne peut être absente d’aucun stress et défis. Cependant, quelques ajustements dans notre comportement nous permettent d’assurer davantage de positivisme dès notre réveil.

Selon le livre de Caroline Webb, How to Have a Good Day: Harness the Power of Behavioral Science to Transform Your Working Life, une bonne journée saurait répondre aux trois critères suivants

  • Avoir passé du temps et de l’attention sur des choses importantes
  • Avoir eu l'impression d'avoir fait du bon travail tout en ayant le soutien des autres
  • La journée nous laisse plus d'énergie que d’épuisement

Le livre de Webb légitime ses points en offrant plusieurs tactiques qui nous aideraient à passer une bonne journée

1. Les intentions de notre journée

Arrêtons-nous un moment pour penser. Que se passe-t-il lorsque nous sommes en train de converser avec quelqu’un et que nous entendons notre chien japper au loin? Dans cette situation, notre cerveau utilise un mécanisme qui nous aide à être attentifs aux stimulations objectives en différenciant les stimulations environnementales qui se trouvent aux alentours. Ce phénomène s’appelle « l’attention sélective ».

Par exemple, si vous appréhendez de voir votre collègue que vous n’aimez pas, car vous vous concentrez sur le fait qu’il vous déplaît, vous trouverez rapidement des preuves confirmant vos attentes tout en filtrant tout le reste.

Notre attention réalise un processus d’habitudes par lequel nous pouvons nous concentrer sur une tâche spécifique en mettant de côté les stimulus que nous connaissons déjà. Par contre, si nous essayons consciemment de remarquer les signaux positifs, nous sommes plus susceptibles d'apprécier notre collègue déplaisant.

Établissons une routine quotidienne qui reconnaît nos préoccupations et qui met l’accent sur nos intentions et priorités.

2. La distanciation

Il est inévitable d’entrer en contact avec des situations qui risquent de heurter notre humeur tous les jours.

La distanciation est une technique qui permet d'acquérir la perspective nécessaire pendant ces moments. Lorsque ces frustrations commencent à prendre le dessus, ayons le réflexe de se questionner si nous allons nous en rappeler dans un mois ou un an. Cette simple réalisation peut aider de façon exponentielle notre état d’âme.

Webb propose également de prétendre que nous conseillons un ami. Il est étonnant de considérer à quel point nous gagnons de la clarté une fois s’être retirés de l'équation.

3. Des temps d'arrêt stratégiques

Aussi simple que cela puisse paraître, donnons une pause à notre cerveau. Ainsi, bien que cela puisse sembler contre-intuitif, nous serons plus productifs et performants lorsqu’il est temps de travailler.

4. Une tâche à la fois

Être de nature multitâche paraîtrait nous rendre bien moins productifs, selon les experts. Lorsque nous jonglons constamment, les taux d'erreur augmentent et la production diminue.

5. La gratitude

Notre état d’esprit dictera si notre journée penchera vers le positif ou le négatif. Lorsque nous prenons un moment pour considérer les bonnes choses présentes dans notre vie, notre cerveau s’efforce de prendre l'habitude de rechercher des choses positives.

Image de couverture via Unsplash
Accueil