Durant la dernière année, il y a une chose dont je me suis rendu compte qui ne me rend pas nécessairement fière: j'aime chialer. Il y a des situations entre amis ou au travail qui, par le passé, m'ont frustrées. Au lieu de faire face à la situation, trouver des solutions, je chialais. On dirait qu'au Québec, c'est notre mode par défaut. On chiale. Tout. Le. Temps. Ça me faisait du bien, certes, mais on s'entend que ce n'est pas nécessairement la meilleure option.

Mais le moment où j'ai décroché, c'est quand je me suis rendu compte que les gens venaient vers moi pour chialer parce que 1. je les écoutais, mais surtout 2. j'embarquais dans leur chialage. Là, je n'étais pas fière.

Durant la dernière année, une de mes bonnes amies m'a parlé d'un défi qu'elle voulait se lancer: Ne pas chialer pendant 21 jours consécutifs. Comme j'aime me lancer des défis, j'embarque tout de suite dans le #BitchlessChallenge. À l'époque, nous étions collègues, ce qui nous a permis de le faire ensemble au travail et de se tenir au courant chaque midi du déroulement de nos journées.

Mission. Impossible.

Dès qu'un petit chialage sortait de ma bouche sans que je ne le veuille, je devais recommencer à zéro. Je ne sais même pas si j'ai fait une journée complète. À ce point-là. Dès qu'une situation se présentait au bureau, je prenais le chemin facile en maudissant la situation et la partageant à qui veuille bien l'entendre. Souvent, je le disais de façon humoristique, ça faisait rire ou du moins sourire mes collègues (je ne suis pas SI drôle que ça, à mon grand désarroi). Les gens embarquaient, je sentais que je faisais partie de la gang. Ça m'incitait à recommencer et à continuer. Est-ce normal que je me rapprochais des gens parce qu'on n'était pas contents des mêmes choses?

Mais je dois dire que j'étais dure envers moi-même. Dès que j'étais négative, je me disais que c'était du chialage. J'ai essayé, pendant plusieurs jours, j'ai vraiment essayé. Mais c'était trop difficile.

Ça m'a toutefois permis de me rendre compte à quel point la négativité avait pris de la place dans ma vie à ce moment-là. Je dis souvent à mes amis qu'il faut s'entourer de gens positifs, que l'énergie que l'on dégage est l'énergie que l'on attire. Je disais tout ça, en chialant. Ça ne faisait pas de sens.

J'ai donc envie de me relancer ce défi. Je le sais que, dernièrement, je suis déjà beaucoup plus positive que je l'étais, mais j'ai envie de voir combien de jours de suite je serai capable de le faire. Embarques-tu avec moi?

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Le look

Ce look, il me rend heureuse. Il me rend positive. J'aime comment je me sens quand je le porte. Je vous ai déjà avoué mon amour pour la marque Alure Collection (juste ici!) et c'est mon morceau coup de coeur. Je le porte sans cesse depuis que je suis revenue de Cuba (je pense que mes amies sont tannées de me voir dans ce kit d'ailleurs...) Je peux autant le mettre avec des souliers de sport que des talons très hauts et ça change complètement le look! Le seul hic avec des une-pièces: aller à la toilette. Toutes les filles qui en ont déjà porté un comprendront ;)

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Le look:

Une-Pièce - Alure Collection

Lunettes - Iris

Boucles d'oreilles - Aldo

Souliers - Aldo

Lieu - Cuba

Photos - Vikki Snyder

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