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Je me plains souvent de l’état de notre planète, de l’absurdité du monde dans lequel nous vivons, de la pollution, de la guerre, de la pauvreté, de la cruauté, de la maladie. Je me dis que le monde n’a aucun sens, que la terre va mal. Que l’humain est malade.
Puis je réalise que je ne fais rien. Je ne fais rien de significatif en-tout-cas. J’essaie sincèrement et au quotidien d’être la meilleure mère, amoureuse, amie, fille, sœur, voisine, personne possible. Mais pour ma planète, pour mes pairs, ceux que je ne connais pas? En réalité je ne fais pas grand chose. Je ne fais même pas de bénévolat une fois de temps en temps.
Alors j’ai pris une décision. Celle de faire un effort pour poser des gestes qui ont une portée significative pour autrui, alors qu’ils ne demandent qu’un travail relativement petit de ma part.
Dis comme ça c’est un peu bizarre, alors je m’explique : je ne partirais pas faire du travail humanitaire en Afrique. J’ai une famille, une maison, une job stable. Même si d’autres dans ma situation le font, moi je ne le ferais pas. Je ne ferais pas un marathon pour amasser des fonds pour une cause. Je préfère dormir, passer le plus d’heures de ma journée en famille et finir ma soirée en tête-à-tête avec mon chum une fois que les enfants sont couchés. Et en plus, je n’ai sincèrement pas le goût de m’entrainer.
Par contre, je peux me faire raser la tête. Ça, c’est possible. Ça demande des cheveux et ça demande que mon visage et ma chevelure ne soient pas mon gagne-pain. J’ai donc tout ce qu’il faut.
La portée significative de mon geste : l’argent amassée durant mon défi va aller directement à Leucan. Le travail relativement petit de ma part : solliciter mon entourage pour recevoir des dons et m’asseoir sur une chaise pour me faire raser le coco. C’est tout!
C’est tellement simple. Et non, ce n’est pas courageux. Le courage c’est ce qui permet d'affronter le danger, la souffrance, les revers, les circonstances difficiles. Donc, en toute honnêteté, je peux dire qu’il n’y a rien de courageux à se faire raser la tête. Il y a une fierté par contre.
Source : Pinterest
Je suis fière, car les dons amassés par mon défi permettront à Leucan de soutenir de façon plus généreuse la recherche clinique qui contribue à améliorer le taux de guérison, tout comme les nombreux services qu'elle offre aux enfants atteints de cancer, mais aussi à leur famille.
Ça c’est concret. Ça c’est utile. Ça, c’est à la portée de tous.
Si vous voulez m’encourager dans mon défi, je vous invite à aller faire un don ICI. J’ai jusqu’au 28 septembre 2017 pour atteindre mon objectif. Mais un objectif, c’est fait pour être dépassé n’est-ce pas?
Et pour des informations sur Leucan, c’est ICI.