*Note de l'édition: Ce texte se veut avant tout comme des recommandations suite à des expériences personnelles, et ne mentionne pas l'intégralité des services possibles par les différents professionnels. Des ressources ont été ajoutées à la fin du texte afin de compléter les informations sur les différentes professions.
Je tiens à préciser tout d’abord que je n’ai pas étudié dans le domaine de la médecine et je ne détiens aucun titre en ce sens. Par contre, je suis une grande sportive, je me suis blessée à plusieurs reprises et je pense que je connais tous les noms de muscles, tendons, nerfs et os en fonction des blessures et des fractures que j’ai eues. Malchanceuse me direz-vous? Eh bien non: je suis juste un peu intense dans tous les sports que j’entreprends.
Avec l’expérience, j’ai vite compris que je ne pouvais pas faire juste à ma tête et qu’une blessure, plus on l’endurait sur une longue période, plus elle est longue à faire partir. Elle devient récurrente. Un moment de faiblesse, de fatigue et hop! elle revient te hanter.
Tout d’abord, avoir un bon plan d’entraînement pour éviter le surmenage et orienter les besoins convenablement est essentiel. Prenons exemple sur mon cas: je cours en moyenne 50-60 km par semaine, je donne quatre heures de cours de vélo stationnaire par semaine et je fais environ une à deux heures d’elliptique par jour. Au total, je m’entraîne 20-25 heures par semaine. Je n’aime pas la musculation et les étirements, alors je ne prenais pas le temps d’en faire sur une base régulière et me voilà maintenant avec des petits bobos qui auraient pu être évités. Bref, tout ça pour vous dire qu’un kinésiologue est essentiel pour planifier avec vous vos besoins, fixer vos objectifs et s’assurer que vous les atteignez. Il n'est pas nécessaire de le voir à tous les jours ni à toutes les semaines. Dans mon cas, il me fait un plan échelonné sur le mois et nous nous voyons sur une base mensuelle.
Par la suite, quand les bobos sont là, il faut prendre des pauses de quelques jours, des fois quelques semaines et même, dans certains cas, quelques mois. Dans ma situation, je déteste le mot pause ou arrêt d’entraînement alors j’ai besoin d’aide extérieure pour réparer mon petit corps endolori. Voici donc ma solution : des personnes qualifiées et compétentes qui sauront ajuster mon corps pour le rendre plus performant et sans blessure.
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Un bon massothérapeute pour enlever les tensions, les adhérences et éviter les courbatures: c’est essentiel. Dans mon cas, je le vois une à deux fois par mois. Il faut être rigoureux avec le roller foam ou les balles de mousse et se masser ou rouler les zones tendues (prenons exemple de la fameuse bandelette toujours beaucoup trop douloureuse) de façon quotidienne si vous ne pouvez pas vous permettre un traitement de massothérapie par mois (minimum).
Je suis aussi traitée régulièrement en ostéopathie et en acupuncture (ainsi que mes jumelles). L’ostéopathie n’est pas encore reconnu par un Ordre professionnel, alors garde à vous. Prenez des références ou assurez-vous de ne pas avoir affaire à un charlatan (c’est aussi valide pour tous les professionnels: il y a des bons et des moins bons dans chaque domaine selon leur champ d’expertise). Dans mon cas, j’ai la meilleure qui existe (léger parti pris), mais un bon professionnel agira en fonction de ses compétences et si votre cas ne peut être traité par lui, il vous fera voir quelqu’un d’autre. La mienne m’indique clairement combien de traitements ma blessure prendra, elle regarde l’évolution et analyse mes réactions aux traitements et si tout ça ne va pas dans le bon sens, elle arrête et me recommande autre chose. Il ne sert à rien de s’acharner avec un seul type de traitement si ce n’est pas ce qui vous convient. Pour ce qui est de l’acupuncture, je réponds tellement bien à cette médecine. Mon corps réagit et j’adore le style de mon acupunctrice: Trigger Point. Spécialement conçu pour les athlètes, cette médecine aide à enlever les tensions, communément appelées les noeuds musculaires, et à déchirer les fibres qui n’ont pas repris dans le bon sens afin de les remettre dans le sens de la fibre du muscle. On peut sentir un léger inconfort le lendemain, mais on est rapidement sur nos deux pattes par la suite pour recommencer notre train-train quotidien.
Finalement, le physiothérapeute est le moins connu dans mon cas, car je n’ai pas eu souvent recours à ce type de traitement: non pas parce que je n’en aurais pas besoin, simplement que je réponds moins bien. Je ne suis pas assez assidue dans les exercices qu’ils me donnent, alors leur approche ne va pas avec mon type de tempérament. La physiothérapie aide les gens à se remettre sur pieds après une grosse blessure et intégrer des exercices fractionnés pour un retour progressif.
Ceci étant dit, je tiens à souligner que, selon moi, le partenariat entre plusieurs professionnels serait idéalement la meilleure approche pour traiter un athlète tout comme monsieur, madame tout-le-monde. Il est rare qu’une personne doive recevoir des soins que d’une seule personne. Plusieurs centres maintenant offrent l’accessibilité à plusieurs professionnels sous le même toit. Alors je vous recommande d’y aller, ils auront souvent des points de vue différents, ils auront différentes approches et vous pourrez voir ce qui vous convient le mieux et ce sur quoi votre propre corps répond positivement. Souvent un duo entre l’ostéopathe et l’acupunctrice ou entre le physiothérapeute et le massothérapeute peut apporter beaucoup de bénéfices et de bien-être (le choix des duos est quasi infinie).
Je sais tout ça devient très coûteux, mais la majorité des professionnels font des reçus souvent couverts par vos assurances ou sinon admissible dans vos relevés d’impôts !
Voici quelques ressources officielles afin de compléter les informations sur ces différentes professions:
Physiothérapie (ainsi que ceci!)