Noël est arrivé. Les précieux congés, les soirées entre amis, les soupers de famille, les après-midis passés à jouer dehors pour ensuite rentrer jouer à des jeux de société dans nos pyjamas.
De mon côté, mon cœur est tiraillé. Le week-end dernier, mon grand-père nous a quittés. À 90 ans et quelques poussières, la maladie a gagné son combat et l’a emporté, entouré de l’amour des siens. Lorsque quelqu’un est âgé ou malade, on pense que ce sera plus facile, que la vie nous aura laissé le temps de nous préparer à affronter cette énorme perte qu’est le deuil d’un être cher, mais c’est malheureusement faux. La tristesse est la même, la mélancolie, la nostalgie en pensant aux activités qu’on avait l’habitude de faire avec lui, en regardant notre pellicule photo et en repensant à tous ces moments passés ensemble lors de jours plus heureux.
J’écris ce texte quelques jours avant l'arrivée de cette fête tant attendue et ensuite, je vais revêtir des vêtements noirs, me maquiller, mais pas trop, car le mascara et les larmes ne sont pas meilleurs amis, et me préparer pour deux journées où nous lui dirons un dernier au revoir, en famille. À ce grand homme qui m’a promenée partout avec lui, que ce soit en camion direction Québec chercher les revues le jeudi, ou en motoneige, sport qu’il aimait tant pratiquer, ou simplement pour m’offrir un lift jusqu’au centre commercial avec mes amies, quand nous étions jeunes et que nous voulions aller magasiner. À ce grand-père qui lavait mon auto chaque semaine, juste parce qu’il aimait rendre service, et qui était tellement content lorsque je venais faire un tour avec ma fille, sa petite princesse Juliette.
Si tu savais comment tu nous manqueras. Je n’aurais pu imaginer un meilleur grand-père que toi.
Ainsi, la vie passe, la neige tombe, les gens nous quittent pour un autre monde. En ces temps de réjouissances, serrez les gens que vous aimez et dites-leur comment ils sont importants pour vous. C’est cela après tout, l’esprit de Noël.