Vieillir… Grandir… Le facteur « temps » œuvre sur tout; les gens, la nature, les œuvres, tout, tout, tout. On a qu’à penser au zoo de Québec, ou plutôt l’ancien zoo. L’homme a laissé l’endroit à l’abandon et il ne s’y passe plus rien. Certes on peut aller y manger, y pique-niquer, mais les animaux et les arrangements floraux sont disparus. Plus à l’est, cette année, Le Canyon Sainte-Anne célèbre ses 50 ans d’existence et ceci, avec réussite.
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Le canyon est toujours sous la mire de plusieurs locaux et fait office de destination à tout un lot de touristes. La nature à ceci d’extraordinaire qu’on ne se lasse jamais d’elle. Elle est vivante, changeante, magistrale. J’ai souvenir encore d’y être allée plus jeune et ce souvenir est encore gravé profondément en moi. Ce n’était pourtant qu’une journée comme les autres, mais je m’en souviens encore comme si c’était hier. J’ai même encore les photos un peu floues de cette journée et le goût de l’orangeade en bouche. J’avais été impressionné par cette énorme chute qui faisait un bruit assourdissant.

Il y a quelques années, c’est encore au Canyon que j’aurai passé un moment qui se sera gravé dans ma mémoire.

Avec une partie de mes « infints », nous sommes allés y faire une descente en tyrolienne. Armés de courage, ceux-ci ont enfilé casque et harnais pour traverser au-dessus de l’eau. Cette expérience inhabituelle aura été exceptionnelle pour nous tous et fait partie de nos meilleurs souvenirs « de famille ». Malgré le temps gris, le personnel avenant, patient et gentil avait su rendre cette journée parfaite.
Vendredi dernier y avait lieu une célébration pour souligner le jour de l’ouverture du Canyon 50 ans plus tôt. Dame nature s’était-elle aussi jointe à l’organisation pour rendre le moment parfait. Après avoir parcouru les sentiers pédestres, qui se sont multipliés depuis l’ouverture du site, nous serons passés devant un « Arthur l’Aventurier » tout en voix réquisitionnée sur place pour donner une prestation. En effet, lors de cette journée festive, nombre de randonneurs auront foulé les sentiers et traversé l’un des/les trois ponts suspendus. Le débit de l’eau, qui était aussi particulièrement élevé, nous aura offert une rivière déchaînée, assourdissante.
Plus de 5 millions de personnes auront foulé l’endroit depuis son ouverture en 1973. La chute du Canyon vaut à elle seule le déplacement et encore plus depuis qu’ils ont ajouté l’« air canyon ». Assis confortablement sur un siège double à 90 mètres de hauteur, les deux pieds dans le vide, nous sommes amenés à survoler de reculons la forêt jusqu’à nous rendre à la chute d’où nous reprenons le chemin inverse à 50 km/h. Abasourdissant, ahurissant et à couper le souffle !! L’expérience est unique en son genre, tant pour le sentiment qu’elle procure que pour l’environnement dans lequel il se déroule.

Le Canyon Sainte-Anne vieillit bien, très bien même.

Il n’aura pas pris une ride et même, l’érosion lui apporte constamment une touche d’unicité. Alors, avant de planifier un voyage pour découvrir le monde à la recherche d’endroits iconiques, pensez à vivre l’air canyon puisque cette envolée est aujourd’hui exclusive à ce parc naturel canadien.

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