À toi pour qui école rime avec perte de contrôle

Permets-moi tout d’abord de te dire que cet article n’est pas rédigé par une étudiante sans failles qui réussit à garder le contrôle sur 100% de sa session d'école. Je me considère comme quelqu’un qui profite de sa jeune vie tout en conservant une bonne moyenne de notes. Tsé, il arrive même aux premiers de classe de perdre les pédales (mais ça, ils ne nous le diraient jamais).

Ceci étant dit, même s’il m’arrive de troquer le 2 L d’eau recommandé quotidiennement pour du café durant mes sessions, j’ai réussi à développer certains trucs que j’ai conservés au fil des dernières années et qui m’ont permis de me rendre où je suis présentement avec une santé mentale ma foi excellente. C’est donc à l’aube de plusieurs rentrées collégiales que je vous les partage en espérant vous aider à mieux vous gérer!

Source

1- Se faire un planning à chaque début de session.

Lorsque je reçois mon horaire de cours, je me fais une grille horaire d’une durée d’une semaine où j’y indique mes cours, mes moments où je prévois m’entraîner et ceux où je suis sûre d’avoir du temps pour étudier/faire mes travaux (entre deux cours, avant les cours du matin, etc.) Pour les moments où il est possible que je travaille, je fais tout simplement indiquer qu’il s’agit d’une zone « possible » d’étude. Honnêtement, ça me prend environ 30 minutes à faire sur Excel et c'est réglé pour la session. Ça me rassure d’avoir une certaine structure et de savoir que j’ai des zones d’études fixées me fait toujours sentir mal lorsque je décide de ne rien faire (parce que oui, j’ai quelques relâchements.)

2- La fameuse liste de choses à faire

J’ai commencé à l’adopter à ma deuxième année de cégep alors que je suivais un cours de gestion du stress. Notre enseignante nous proposait fortement de l’utiliser en disant qu'elle allait révolutionner nos périodes d’études. Au début, je n’y croyais pas, mais plus je l’utilisais, plus j’étais productive dans ce que je faisais.

« T’exagères », je vous entends déjà dire ????

Et non! Chaque fois que mon enseignant mentionne quelque chose à faire après un cours, même si ce n’est que pour dans deux semaines, je l’ajoute tout de suite à la liste dans mon cellulaire (car non, je n’utilise pas mon agenda scolaire) et comme ça, elle est toujours à jour et je classe les tâches par priorité (de la date de remise la plus près à la plus loin ou bien de la moins longue tâche à la plus longue). Parce que quoi de pire que de se tenir devant une tonne de lectures à faire et de travaux à compléter et ne pas savoir par quoi commencer?

En plus, en indiquant clairement et en classant ce que j’ai à faire, j’ai moins l’impression d’avoir 1001 choses à faire en même temps et je n’ai pas cette impression de fardeau sur les épaules. Je peux facilement voir la lumière au bout du tunnel et croyez-moi, il n’y a rien de plus satisfaisant que de cocher une tâche lorsqu’on l’a terminée. La « to-do list » est vraiment un incontournable pour moi, car je suis ainsi très souvent à jour dans ce que j’ai à faire.

3- Trouve-toi un endroit où tu aimes étudier

Que ce soit dans ta chambre, à l’école ou dans un café, il est important que l’endroit où tu fais tes devoirs soit propice à ta concentration. Pour ma part, j’ai aménagé un petit coin bureau dans mon sous-sol où je ne suis jamais dérangée et lorsque je ne suis pas chez nous, j’aime bien apporter mon ordinateur dans un café du coin et y passer quelques (plusieurs) heures. Ça change le mal de place et c’est plus plaisant que de rester chez soi parfois! L’important, c’est que tu aies un ou plusieurs endroits où tu sais que tu pourras travailler. De cette façon, en ayant quelques valeurs sûres, c’est plus encourageant de faire ses travaux ????

4- Connais bien tes limites

En période de fin de session, il m’arrive de passer 10h de suite sur mes travaux finaux. Cependant, quand ça arrive, je me permets une journée de congé le lendemain, car passer trop de temps sur ses devoirs, ce n’est jamais vraiment mieux, car la qualité de ce que tu fais en écope et au final, tu n’y gagnes rien. Quand je sens que ma tête va exploser, je prends une pause de 30 minutes, je me change les idées, je me dégourdis un peu et puis j’y retourne. Comme ça, mes idées se clarifient et il m’est plus facile de me remettre au travail par la suite.

5- Va à ton propre rythme!

L’an dernier, j’étais dans un programme d’enseignement et avant chaque remise de travaux et/ou d’examen, j’avais l’impression qu’il y avait un concours de celui ou celle qui est rendu(e) le plus loin dans ses lectures, ses travaux ou bien sa période d'étude. Quand j’ai réalisé qu’entendre cela ne faisait qu’augmenter mon stress, j’ai compris qu’il fallait que je m’éloigne de ce brouhaha. Après tout, je réussissais quand même à remettre mes choses à temps, mais il me prenait parfois plus de temps pour le faire. Alors ce que j’aimerais que tu comprennes, c’est que chacun va à la vitesse qu’il veut et que l’important, c’est que tu te sentes en contrôle.

C’est sûr que c’est difficile d’échapper au stress de mi et de fin de session, mais quand on a une bonne structure initiale et une organisation constante, c’est plus facile de reprendre les bonnes habitudes.