Il y a un an jour pour jour mon univers s’effondrait. Je n’arrivais pas à voir clair dans tout le malheur qui s’était posé sur moi. Pourquoi est ce que le petit nuage gris continuait de me suivre ainsi? Chaque journée m’apportait un lot d’émotions tout autant dévastateur que le jour précédent. Ça allait finir quand, tout ça?

On lit souvent des articles ou des reportages sur comment les gens ne s’en sortent pas ou ne réussirent pas à survivre la tempête qui s’acharne sur eux. J’ai longtemps cru dans la dernière année que je viendrais à faire partie de ces articles et statistiques-là; de compter parmi ceux qui choisissent d’en finir.

On ne se mentira pas qu’il n’existe pas de recette miracle pour s’en sortir. On a beau nous dire de consulter, d’en parler, de ne pas s’isoler… Aucune recette n'est meilleure qu’une autre. Chaque personne doit vivre la tempête différemment. Comme chaque personne essaie de s’en sortir comme bon leur semble. Pour moi, ce fût une petite sabbatique parsemée de beaucoup d’alcool. Je repoussais le moment de prendre un rendez-vous avez mon médecin pour me faire prescrire une p’tite pilule qui allait supposément me rendre heureuse. J’ai repoussé consulter mon psy… qui de toute évidence m’aurait ramenée à l’ordre. Au contraire, j’ai décidé à ce moment de faire pas mal du n’importe quoi et que j’allais me « guérir » de mon mal MOI-MÊME. Et que si je n’y parvenais pas, eh bien, la solution aurait été de faire partie d’une statistique.

nuages gris noir et blancSource image: Pexels

Les semaines ont passé, l’alcool rentrait bien, les larmes coulaient, la vie s’engrisait… Et un beau jour de fin août, la lumière s’alluma! Celle du bonheur qui voulait regagner place au sein de mon petit corps endolori. Je ne vous cacherai pas que ce fût un peu la bataille entre la débauche et le bonheur. Les idées floues venaient me guider vers des choix bizarres, tandis que le bonheur lui tentait de me faire voir clair dans la vie du futur.  Je confirme que le bonheur est fait tough! (Clairement, si j’écris ces lignes un an plus tard). Reste que les quelques mois de galère intérieure n’ont pas été faciles, n’ont pas été de tout repos physiquement et mentalement, n’ont pas été constructifs. Quoique oui, car aucune médication n’a été prise, aucun diagnostique m’a été posé et je m’en suis sortie à ma façon.

On dit qu’en période de séparation, c’est la première année la pire… Toutes les premières fois… Je confirme! C’est vrai. Maintenant, 365 jours plus tard, j’ai passé à travers toutes ces premières fois et je suis heureuse. J’ai retrouvé ma joie de vivre, je bois de façon modérée, je ne pleure pas constamment et je suis en paix avec le passé. Je regarde mon présent, mon futur proche et mon avenir et je souris. Je souris de voir où je suis un an plus tard et tout ce que j’ai accompli dans les derniers mois. Mon retour à la vie normale est encore récent et j’en consens que j’ai encore du travail à faire, mais maintenant j’en parle et je consulte.

Alors toi, celui ou celle qui lira ses lignes et qui se reconnaitra… N’abandonne pas la vie, laisse-lui une autre chance, car elle pourrait te surprendre comme elle m’a surpris. La vie peut être surprenante parfois et nous amener des gens pleins d’amour, des changements de carrière, de nouveaux projets et même nous pousser à réaliser nos plus grands rêves.

femme nature lever de soleilSource image: Pexels
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