Voyager aujourd’hui, c’est comme être chez soi, mais ailleurs…

Je sais pas pour vous, mais je trouve, particulièrement présentement, que de plus en plus, avec les nouvelles façons de voyager, il devient extrêmement facile de se débrouiller dans la ville aussi bien qu’une personne locale. Peut-être pas aussi bien, mais au moins avoir les mêmes outils!

J’ai l’impression que les touristes avec des grosses cartes de la ville, avec des problèmes d’orientation et en complète déstabilisation face à la ville, c’est appelé à disparaître. Évidemment ici, je ne parle pas des endroits comme dans le fin fond de la brousse africaine ou encore en Inde tout seul. Là, c’est autre chose. Moi je vous parle plus de destinations comme Paris, Londres, Montréal, etc.

Aujourd’hui, on peut simplement changer sa carte SIM dans son cell et le tour est joué. En plus, souvent ce ne sont pas des frais siii dispendieux et ça vaut la peine parce que ça te rend TELLEMENT plus efficace dans la ville et pour moi qui utilise mon data à Montréal pour me retrouver, dans une autre ville, c’est d’autant plus nécessaire. Je l’ai fait à plusieurs reprises, me prendre une carte SIM avec, par exemple, 1 GB de données et ça m’a facilité la vie pas mal. Premièrement, plus besoin de chercher du wifi qui marche à moitié partout pour retrouver son chemin ou rejoindre son ami par messenger. Si vous voulez, par contre, utiliser les données cellulaires seulement lorsque c’est nécessaire, vous pouvez télécharger l’application Wifi Finder! Ça vous dit les endroits où trouver du wifi gratuit ou payant proche d’où vous vous trouvez. Deuxièmement, avec le data, on peut télécharger l’équivalent de Transit à Montréal, mais à l’international! Par exemple, à Londres, c’est City Mapper qui m’a vraiment permis de me déplacer avec efficacité! Une application qui, au même titre que Google Maps, calcule vos itinéraires, mais donne 20 options au lieu de trois!

À Londres, par exemple, dans City Mapper il existe l’option, lorsqu’on cherche un itinéraire qui nous convient, d’opter pour un chemin « à sec ». Personnellement, je trouvais ça hilarant. En plus, le petit bonhomme qui marche, il traine un parapluie.

La seule chose, et je dois le dire, c’est que des applications comme ça et le data, ça bouffe, littéralement bouffe la pile du téléphone. Si vous voulez faire une journée extra efficace de 9h30 à 21h30… vous allez clairement en manquer. Des petits trucs pour économiser l’énergie: le mettre au mode avion lorsque vous n’utilisez pas le data et bien sûr, fermer ses applications au fur et à mesure, baisser la luminosité, l’utiliser le moins possible. Finalement, une des solutions miracles, mais plus coûteuse, est l’achat d’un chargeur portatif! On le branche le soir et le jour on le traine avec nous, les moins chers vont recharger la pile de 75% ce qui est pas mal, on va se le dire.

Vous pouvez également télécharger What’s App! C’est une application qui vous permet de texter via le wifi des gens partout dans le monde. Ça veut dire que vous allez pouvoir texter votre grand-mère qui est à la maison et qui attend de vos nouvelles à chaque jour! Ou encore votre amie que vous ne pouvez pas iMessager parce qu’elle n’est pas dans le club iPhone.

Ensuite, il est tellement facile de se prendre des passages illimités en transport et de se déplacer aussi aisément et facilement qu’une personne habitant la ville.

N’oublions certainement pas internet. C’est fou, mais on peut tellement tout voir sur internet. On pourrait presque décider de partir en voyage sur Google Maps avec le street view. L'internet aussi, ce que ça permet, c'est de ne jamais se sentir trop loin de la maison, de ses contacts. Il est tellement facile de garder contact avec les gens lorsqu'on est parti, par exemple, pour six mois. Mon frère est justement parti cette année pour une demi-année et je ne crois pas qu'il se soit passé plus de deux semaines sans qu'on se soit envoyé un Snapchat, un message Facebook ou même un iMessage. 

La vraie question c’est de savoir : on a besoin de quoi pour être chez soi? Mon frère me disait pas plus tard que tantôt que lui, il a « son ordi et son cell, [il a] tout pour faire sa vie!» Pensez-y, avec du wifi et un ordi, vous pouvez vous brancher sur votre Netflix en Australie pour faire une soirée Netflix (and chill). Bref, je trouve fascinant de voir à quel point aujourd’hui, le monde est accessible. Le seul frein, évidemment, c’est l’argent. Parce que sinon, on s’entend, notre chez soi, ça serait pas mal le globe entier, non?