Vivre l’étape de : retourner vivre chez papa/maman

Nous retrouvons beaucoup d’articles lorsque vient le temps de quitter le nid familial. J’en ai d’ailleurs écrit un sur la vie de colocation ici. Par contre, aujourd’hui je retourne vivre chez mon père pour sauver des frais, vu que j’ai décidé d’aller à l’université. Je quitte donc Montréal, la ville à laquelle je me suis attachée, pour vivre dans les Laurentides. Notez ici que oui, il y a une université dans ce coin. J’ai fait le contraire et j’ai vécu mes années de cégep à Montréal en appart au lieu d’y faire l’université.

Source : www.lemonde.fr

Cet article est donc pour les jeunes comme moi, qui ont goûté à leur indépendance et qui doivent retourner chez papa et/ou maman. Quand on s’adapte trop à la vie étant seule et autonome, ça fait un choc de retourner à l’étape qui précédait celle de notre départ du nid familial.

Déjà, nous nous rendons compte que notre maison familiale a changé. Pour ma part, mes parents ont divorcé (une tranche de vie à lire ici), je suis donc dans notre maison, mais avec une ambiance différente.

Ensuite, il faut redevenir propre. Bon, je ne veux pas dire que nous devenons sales, mais il faut l’avouer qu’en appart et en colocation avec un ou une ami(e), nous laissons la vaisselle s’empiler, parfois pour quelques jours. Nous avons nos habitudes, car personne n’était après nous pour nous dire quoi faire. Le jus dans le frigo était notre jus et boire à même le goulot n’était pas un problème.

Source : la-pause.net

Puis en plus, de devoir changer nos petites mauvaises habitudes de vie solo, nous nous retrouvons, pour certains, loin de la ville. Maintenant, les postes de radio que j’écoutais à Montréal et qui sont dans les favoris de ma voiture « grichent » la plupart du temps.

Les meubles de l’appart que nous avons achetés ne rentrent pas tous dans notre chambre chez papa/maman et il faut se débarrasser de certains de ceux-ci.

Je n’étais pas du genre à vouloir vite quitter la maison de mes parents quand j’avais 17 ans, mais le programme de design de mode ne s’offrait qu'à Montréal. Je n’ai donc pas vraiment eu le choix de partir en appart pour suivre le programme qui m'intéressait. Aujourd’hui, par contre, le choix de retourner chez mes parents, c'est le mien. Puis, je vous l’avoue, je pensais vraiment être capable de m’adapter, mais quatre ans en appart, ce n’est pas rien. J’ai goûté à la vie, la liberté de pouvoir vivre en transport en commun à Montréal. OUI! J’aime bien le transport en commun dans le centre-ville. Tu peux te permettre de boire un verre de plus quand tu sors. Tu ne perds pas trop de temps, car même si c’est plus long en métro ou en bus, tu peux avancer tes devoirs, lire un peu, bref rentabiliser ton temps vu que tu n’es pas au volant.

Source : piwee.net

Après tout, je vais vivre une nouvelle étape à l’université et m’adapter. Puis, qui sait un jour, je retournerai probablement à Montréal la ville que j’aime tant. Des fois, il faut vivre des choses complètement différentes pour se rendre compte de ce qu’on veut vraiment.

As-tu eu à vivre cette étape toi aussi? Comment as-tu vécu ça ?

Source photo cuverture : www.madmoizelle.com