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Cette année, on ne se le cachera pas, a été difficile pour tous. Tout le monde l'a vécue à sa manière. Certains ont été plus touchés que d'autres. Parfois, il faut vivre des moments plus difficiles pour apprécier ceux qui sont plus heureux. Je sais que cette phrase semble complètement clichée et dénuée de sens, mais après cette année, elle m'apparaît sous un angle complètement différent.
Ce serait mentir d'affirmer, que la dernière année a été facile pour moi. J'ai vécu énormément de haut et de bas dans la majorité des sphères de ma vie, autant au niveau personnel, professionnel que scolaire. Rien de bien dramatique, mais il y a des moments où je perdais légèrement espoir que les choses s'améliorent. Au début de l'année scolaire, j'essayais de voir les choses positivement en disant que tout allait bien aller et que c'était bien avantageux d'effectuer mes cours à la maison.Moins de transport, plus de sommeil, moins de dépenses, mais assez rapidement, j'ai réalisé que ce mode d'apprentissage n'était pas fait pour moi.
Le manque de vie sociale, la difficulté d'être concentrée devant un cours en ligne, amplifié par un TDA n'est pas de tout repos. Certains ont vu leur résultat monter en flèche grâce à ce nouveau mode d'enseignement, malheureusement, je n'en fais pas partie. Je me suis énormément culpabilisée d'ailleurs à ce sujet, en me disant que je n'étais pas à la hauteur. Je me mettais énormément de pression en essayant de performer au maximum. Je me sentais seule, dans cet état d'esprit, je me croyais presque extraterrestre, de ne pas être apte a pas bien réussir dans ces circonstances.
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Mes camarades de classe avaient beau me dire qu'ils trouvaient la situation difficile, mais leurs résultats me disaient le contraire. Je ne me suis jamais vraiment définie par mes résultats scolaires, mais dans ma tête, à ce moment précis, c'était plus fort que moi de ne pas le faire. Une chance, que malgré tout ce qui se déroulait, j'avais le support et l'écoute de plusieurs de mes enseignants.
J'étais en pleine recherche de stage et dans ma tête j'avais une voix qui me disait : « tu n'es pas prête. Surtout avec les résultats que tu as obtenus dans ce travail. » J'ai réussi à me décrocher un stage, et ça m'a rapidement fait réaliser que l'école et le milieu de travail sont deux entités complètement différentes qui ne sont pas comparables. C'est à ce moment-là que tout a repris pour le mieux, parce que je me sentais valorisée dans ce que je réalisais. J'avais enfin trouvé ma place.
Pour ce qui en est de ma vie personnelle, je me devais de vivre ce creux, afin d'en ressortir plus forte et mieux équipée pour affronter des situations futures. J'ai également vécu énormément de remises en question, qui m'ont permis d'influencer énormément mon cheminement. J'ai pris des décisions qui me faisaient peur sur le coup, car j'ai toujours eu une crainte de quitter ma zone de confort. En gros, la dernière année m'a réellement appris à faire confiance à mon jugement.