Alors ça s’est passé comme suit : J’étais bien installée en linge mou dans mon divan, traquant frénétiquement l’Instagram de Jay du Temple comme j’aimais le faire de façon hebdomadaire (juste hebdomadaire, OK?). Donc, voilà. Je le fais tout simplement, car je suis pas mal fan de lui. Au même titre qu’il est fan d’Harry Potter. De Hermione Granger, aussi (ou d’Emma Watson, je ne saurais dire).

Bref. Voilà. Je suivais le magique, merveilleux, fantastique, incroyable Jay du Temple quand, subjuguée par mon propre fanatisme (aye, je ne suis tellement pas une groupie dans vie!), je me suis mise à réfléchir sur ce qui entoure la perception qu’on a de l’autre dans cette ère envahie par les réseaux sociaux. Mais ne t’inquiète pas Jay du Temple, ça n’a rien à voir avec toi et tes mégas belles photos. C’est juste que ben souvent, ton sourire éblouissant m’inspire de grandes révélations philosophiques. C’est comme ça.

Niaiseux de même.

By the way, merci Jay de m’avoir inspirée ces mots et réflexions. Comment dire… t’es tellement ma muse! Je te jetterais ben un sort pour devenir la tienne également, mais ma baguette magique est brisée (et en réparation you know) pis là j’suis comme en rush d’exams à Poudlard. Ça sera pour une prochaine, j’imagine.

noir et blanc, portrait, femme
Crédit: Source : Pexels

Alors tout ça pour te dire que je me suis questionnée sur ce que laissaient présager les apparences des médias, particulièrement des médias sociaux, versus la réalité. Je me demande s’il n’y a pas un contraste entre l’image et la vie de ces personnes qui jouent, font rire, et tout ça devant nos yeux de spectateurs ébahit. Ben, en fait, mon hypothèse c’est que oui : il y a un contraste, une bonne différence entre ces photos de stars posant, souriantes et pétillantes, avec leurs flamants roses gonflés dans la piscine pis leur poker face dans graisse de bine quand ils reviennent d’une grosse journée de tournage, par exemple.

fille aux cheveux rose et maillot de bain rose sur un flamant rose gonflable dans la piscine
Crédit: Source : Pexels

Les réseaux sociaux ont quelque chose de magique (pour continuer dans le champ lexical sorcier), mais aussi d’un peu sournois, puisqu’on ne voit que la pointe de l’iceberg. On peut ainsi facilement tomber dans l’envie et se perdre dans des critères utopiques et superficiels comme moyens d’être heureux.

En tant que simplette moldue, je ne prétends pas du tout détenir la vérité. Et mon but n’est certainement pas de blâmer qui que ce soit, mais de te faire réfléchir au rapport qu’on a entre l’image idéalisée, pimpée, retouchée, prise dans des moments super cool, versus ce que vit la personne entre ses quatre murs, ce qu’elle vit en dedans vraiment, ce qu’elle ne montre pas pour que sa vie paraisse belle et idéale.

On a souvent tendance à idéaliser l’autre et à se dire : « Wow, sa vie a tellement l’air trippante! Il doit être si heureux… » Toutefois, chaque vie est teintée de moments moins roses et personne ne détient la perfection, même si parfois, les réseaux sociaux laissent croire le contraire.

Je crois qu’il est donc important d’être critique et prudent face à cet idéal de l’autre qui pop à tout instant du jour dans nos téléphones, puisque nous sommes tous humains, avec nos moments plus pétillants et nos moments plus gris. Apprécions ces beaux clichés qui défilent sur nos Instagram et compagnie, mais n’ayons pas peur d’être qui nous sommes aussi, avec nos défauts, nos moments plus poches et nos visages sans magie, sans filtres.

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