Virer folle dans un sous-sol d'église : (re)découvrir les bazars

Les vieux objets ont quelque chose de touchant. Ils sont un peu rouillés, parfois tordus ou frippés, mais toujours pleins de vie. Ils sont comme des p’tits vieux attachants qu’on a envie de prendre dans nos bras. Je suis déjà une habituée des friperies/Villages des valeurs/Armée du salut (je vous en ai d’ailleurs fait part ici). Oui, ça pue un peu. Oui, il faut y passer du temps pour dénicher des trésors. Mais quand on y arrive, quand on met la main sur l'objet de nos rêves, ça fait une grande caresse à l’âme. Les bazars de sous-sols d’églises font partie de ces espaces de découverte sans fin où je peux passer des heures à vadrouiller. J’en ai découvert un il y a quelques semaines, un bazar vintage à l’église St-Jean-Berchmans, au 5945, rue Cartier à Montréal.

On y trouvait vraiment de tout : petits et grands meubles (des malles, des tables, des chaises berçantes, des pharmacies), mais aussi des objets de décoration (vases, lampes, miroir, affiches métalliques, cadres), des bijoux (beaucoup de bijoux), des articles de cuisine (salières, poivrière, moulins à café, vaisselle, tabliers), des jouets, des boîtes de tous genres, des vêtements, des livres… Et c'était super agréable de piquer une jasette aux gens qui vendaient toutes ces choses. Une fois le pied à l’intérieur, en sortir sans avoir fait un seul achat s’avérait quasi impossible. Moi, en tout cas, j’ai échoué lamentablement. Mais j’avais une bonne excuse : je déménage dans quelques mois. J’ai besoin de toutes ces jolies choses pour me faire un chez-moi qui me ressemble. Je vous présente ici mes quelques achats!

J'ai eu un coup de coeur pour ce plateau à fromage et cette tasse peinte, datant tous deux probablement des années 1970, si l'on se fie à leur couleur orange assez typique de ces années.

Comment résister à un vieux magazine beauté avec d'aussi belles images rétro à l'intérieur?

Dans les bazars, on croise une faune très diversifiée, du chasseur d’aubaines au fin connaisseur d’objets anciens. Pour le premier, l’objectif est d’obtenir un bon rapport quantité-prix (toujours plus pour moins) sur les objets convoités. C’est le roi du bargain. Pour le second, c’est plutôt de tomber sur des pièces rares, des objets de collection, qui l'intéresse. Moi, je suis quelque part entre les deux. Je suis quelque chose comme la fouineuse émerveillée par le beau, mais le vieux beau. Par ce qui est différent et unique. Par ce qui ne s’achète pas démonté chez IKEA. Ça, ça me fait tripper. Ce qui donne la valeur à ta décoration, au fond, c’est ton attachement aux éléments qui la constituent. C’est vraiment tout ce qui compte.

Le Bazar vintage Montréal sera de retour le 25 octobre prochain. Je te suggère fortement d’aller y faire un tour!