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On le sait tous, 2020 est une année bien particulière. Le monde entier s’est arrêté et tente petit à petit de repartir. Terminer son année scolaire à distance, impossible de voyager, aucun moyen d’aller voir son artiste préféré en concert, vivre avec sa famille 7 jours sur 7… Ce n’est pas facile.
On vient à peine de se remettre de la nouvelle réalité que déjà on se retrouve sur les bancs d’école… à la maison. Pour quelqu’un qui a de la misère à garder son attention sur une chose, l’école à la maison ne va pas améliorer ma situation. Des nouvelles façons d’enseigner, d’apprendre, mais aussi de socialiser. Pour ma part, étant en troisième année de mon baccalauréat, je connais déjà mes camarades de classe, mais pour ceux et celles qui commencent une nouvelle étape de leur vie, c’est tout le contraire.
C’est aussi un changement difficile sur le moral. Dans la « vraie vie », après un trois mois de vacances bien méritées, qui n’est pas heureux de retrouver ses collègues, de les serrer dans ses bras et de leur dire à quel point ils t’ont manqué? Cette année, on se contente de câlins virtuels. Les contacts humains qu’on est habitué d’avoir, les petites discussions entre amis pendant que le professeur parle, les fous rires à ne jamais finir sont inexistants et se voient être réinventés. Une nouvelle réalité qui ne plaira pas à tous.
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Je me souviens encore du moment où le gouvernement a annoncé qu’on allait devoir terminer notre session en ligne. Je ne comprenais pas trop ce qu’il se passait. Dans ma tête, c’était une blague, ou du moins, ça allait se régler après quelques semaines, on allait au moins pouvoir se voir une dernière fois avant d’entamer les vacances d’été. À ce jour, je n’ai même pas encore revu la moitié de mes amis proches. On a bien beau avoir des cours en même temps par zoom, mais on ne voit qu’une infime quantité de personnes en même temps sur notre écran. Une publication Instagram ne suffit pas à combler mon manque de contact humain avec mes meilleurs amis.
Oui, l’école à distance n’est pas nécessairement la façon d’apprendre privilégiée par tous, mais je crois bien qu’elle y apporte quelques avantages. Plus besoin de prendre ton auto et de rester pris dans la circulation. Il n’y en a plus de circulation lourde. Personnellement, pour aller à l’école, je me déplace en autobus et en métro. C’est vrai que c’est peut-être plus efficace que se déplacer en auto, mais quand ton autobus est en retard ou décide de ne simplement pas passer, c’est assez frustrant merci. Pour ça, c’est agréable de pouvoir se lever dix minutes avant son cours. Je comprends que ce n’est probablement pas un argument fort étant donné que présentement, on donnerait tout pour voir nos amis et vivre notre vie comme avant.
Bref, l’apprentissage virtuel, c’est du nouveau, de l’inconnu. Non seulement pour nous, les élèves, mais pour les enseignants aussi. Il va falloir s’y habituer. Ça ne risque pas d’être évident, but we got this!