Tu sais, ça n’a jamais été ta faute…

Tu as sûrement déjà crié trop fort, tu as probablement déjà cassé certaines choses et tu t’es assurément déjà comporté en enfant. Tu as peut-être déjà levé les yeux au ciel, tu as sans doute déjà refusé d’obtempérer et il t’est forcément arrivé de pleurer.

Mais peu importe ce que tu as pu faire, ça n’a jamais été ta faute…

Tu es venu au monde sans rien demander et tu as ouvert les yeux sur des adultes qui devaient prendre soin de toi. Ils le devaient…

En devenant parents, nous avons l’obligation de toujours traiter nos enfants avec respect. Ils nous arrivent tous d’être impatients, d’être dépassés ou encore un peu à côté de la plaque, mais tous les enfants du monde méritent d’être éduqués avec bienveillance. Tu es venu au monde sans rien demander, sans rien connaître et, malheureusement, tu en es presque arrivé à la conclusion qu’il pouvait être normal de se faire piler dessus.

Mais tu sais, ce sera toujours sa faute…

Il vivra sûrement des frustrations qui le mettront en colère. Il lui arrivera assurément de passer des journées difficiles au travail. Il aura peut-être levé le coude un peu trop longtemps, il aura sans doute des problèmes personnels et, parfois, il sera forcément fatigué.

Mais peu importe ce qu’il lui arrivera, ce sera toujours sa faute.

Tu es venu au monde sans rien demander et tu as ouvert les yeux sur des adultes qui devaient être en mesure de se contrôler. Ils le devaient…

En devenant parents, nous avons la responsabilité d’offrir à nos enfants la sécurité. Que nous soyons stressés, surchargés ou encore complètement épuisés, nous devons continuer de nous contrôler. Tous les enfants méritent de se sentir en confiance avec les adultes qui les ont portés à la vie et la peur dans leurs yeux ne devrait jamais nous être attribuée.

Tu sais, ça n’a jamais été ta faute…

Tu étais un enfant qui avait besoin d’apprendre. Un enfant qui avait besoin d’amour et qu’y n’avait d’autres choix que de croire que la vie était faite ainsi. Tu étais minuscule et sans défense. Tu n’arrivais pas à comprendre comment certaines paroles pouvaient te blesser autant et tu n’avais d’autres choix que d’encaisser sans broncher.

Tu auras grandi un certain temps en pensant que l’amour faisait mal et tu auras même cru que tu méritais ce qui t’arrivait, mais espérons qu’en vieillissant, tu auras découvert que l’enfant que tu étais n’aurait jamais dû être traité ainsi. Tu étais assurément un enfant merveilleux et jamais tu n’aurais dû écoper à cause d’un adulte perturbé.

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