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Lettre à une amie. Je te regarde aller depuis quelques mois et j’ai envie de te parler. Tu veux bien m’entendre? Je ne serai pas moralisateur, seulement ami qui te veut du bien… J’ai envie de te dire que tu es célibataire belle femme, pas malade, que tu n’as ni cancer ni maladie, et que oui derrière tes angoisses et ton envie de beau chevalier, tu as une chance immense. Parce que ce moment viendra, je le sais, tu vivras à nouveau les papillons, tu auras à nouveau l’impression d’être la femme la plus chanceuse et de redécouvrir le véritable amour. Tu retourneras aux premiers rendez-vous, aux conversations interminables et aux fous rires, parce que, oui, tout ça existe encore. Mais si au lieu d’être en perpétuelles quêtes, en gestion d’attentes dégonflées et en détresse d’avoir peut-être manqué l’amour, tu te préparais à ce moment en t’occupant de toi, de la même façon qu’une personne s’entraîne avant de courir un marathon. Si tu te concentrais sur ta personne et te donnais à toi l’amour que tu as tant besoin de donner, peut-être trouverais-tu LA bonne personne. Si tu t’allégeais du poids de vouloir tout de suite ce qui t’est destiné et que tu devenais patiente. Si tu façonnais cette personne qui se nourrit de sourires, de bonne humeur, de sport et de bien-être sans en attendre ni aujourd’hui ni demain cette finalité que tu te souhaites tant. Je te promets, par toute bienveillance envers ton bonheur, que celui que tu cherches tant n’est pas si loin, dis-toi juste que lui aussi se prépare à ta rencontre. C’est Anthony Robbins de qui j’ai entendu dire la première fois: « ne sous-estime jamais ce que tu peux faire en un an ». Pourquoi on ne la prendrait pas cette année-là? Pourquoi on ne se préparait pas à ce moment qui fera faire à ta vie un parfait virage? En mangeant mieux, bougeant plus? Apprendre une langue, une danse, développer de nouvelles connaissances, de nouvelles aptitudes? Peu importe ce qui te plairait, à toi. Te trouver une passion qui te mènerait à connaître de nouvelles personnes, te découvrir, toi, à travers tout ça et s’il te plait, te faire folie. Te donner des objectifs chaque semaine et les atteindre, la plupart du temps. Tout ça ne serait-il pas mieux que de te morfondre, forcer le destin en faisant défiler des faces sur un écran, de collectionner les dates sans lendemain ou teintées de mensonges.
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