Que l’on travaille au sein d’une petite ou d’une grande entreprise, dans une tour à bureaux ou un magasin à grande surface chaque journée passée au travail, nous oblige à côtoyer nos collègues. Les plus chanceux ont des collègues en or et prennent plaisir à les avoir dans leur équipe, mais pour certains les collègues sont un vrai cauchemar. Voici le top 5 des pires collègues.
1- La Je-connais-tout-toujours
Elle, ce n’est pas mêlant, elle a tout vu, tout lu, tout entendu. Elle a tout fait, elle connaît tout le monde (oui oui même si elle n’a croisé la personne que deux minutes dans une soirée, c’est son grand chum). Quand tu racontes une anecdote ou bien un fait qui sort de l’ordinaire, elle renchérit toujours avec son histoire. Tu racontes la fois où tu t’es cassé l’orteil, elle va raconter la fois où elle s’est cassé la jambe. Tu racontes la fois où ton chum t’a acheté 24 roses, elle va raconter la fois où elle en a reçu 48. Tu racontes avec fierté que ton plus jeune a gagné la médaille d’argent en natation…ben oui, elle va raconter la fois où sa cadette a gagné une double médaille d’or.
En plus, elle connaît tout, tout le temps. Elle sait tellement tout que même quand tu ne t’adresses pas à elle... elle répond à ta question. À la limite avoir une fontaine de connaissances au bureau ça peut être pratique, sauf quand tu réalises que la fontaine a un défaut de fabrication pis que la moitié des informations (demandées ou pas) sont erronées.
2- La Pie
Elle, tu sais sa vie au grand complet, et ce, dès son premier mois au bureau (si ce n’est pas dès la première semaine). Elle arrive le lundi...tu as un compte rendu détaillé de sa fin de semaine. Elle revient de dîner...elle te raconte la vie au grand complet de l’amie d’enfance qu’elle a croisée au resto du coin. Elle arrive en retard...tu as la narration complète de tout ce qui a mal été dans son matin. Et c’est sans oublier ses chicanes de ménage, les bons coups de ses enfants, l’histoire d’horreur de son divorce...je vais arrêter ici, je crois que vous avez compris.
3- La Bordélique
Elle, pas moyen de trouver un dossier sur son bureau tellement c’est en désordre (c’est presque s’aventurer en zone dangereuse). Pourtant, elle a tout pour être organisée; un porte-crayon, des classeurs, un organisateur de bureau mais non toutes ces belles choses pratiques sont...vides. Elle s’éparpille partout, incapable de trouver dans son bordel ce que tu lui demandes. Elle a des restants de lunch de la semaine passée qui pourrissent dans le frigidaire, des verres à café vides disséminés aux quatre coins de son cubicule, sans compter ses papiers de bonbons qui ne semblent jamais atterrir dans la poubelle. Tu as beau lui dire de se ramasser, elle trouve toujours des excuses. Tu as beau l’aider à faire du ménage et s’organiser, elle trouve le moyen de tout remettre en bordel le lendemain. Un moment donné jouer à la mère ne fait pas partie de ta description de tâches.
4- La Je-suis-toujours-en-retard
Tous les matins, elle arrive à l’heure juste, ou en retard. Pas une fois de temps en temps, non non, tous les matins. Elle ne donne jamais d’explication, elle arrive comme si tout était normal (pas comme si l’équipe au complet arrivait au moins 10-15 minutes d’avance question d’être prête à l’heure). Mais le pire, le pire c’est que chaque matin, elle arrive avec un café à la main qu’elle a tranquillement été achetée avant d’arriver au bureau.
5- La Je-m’en-foutisme
Elle, elle s’en fout. Elle n’est clairement pas là pour les bonnes raisons et se fout pas mal de tout, sauf de sa propre personne (on se demande même comment elle a pu être engagée). Les procédures... elle s’en fout. Le bon service à la clientèle... elle s’en fout. Le travail en équipe...elle s’en fout. L’attention aux détails...elle s’en fout. Elle fait le strict minimum juste pour être certaine de garder sa job et ne va surtout pas lui en demander plus, car tu peux être assuré qu’elle ne le fera pas... elle s’en fout.
Sur ce, j’espère vraiment que vos collègues ne font pas partie de cette liste, et qu’au contraire vous ne les échangeriez pour rien au monde. Sinon, la seule chose que je puisse dire c’est... courage 😉!
Image de couverture de Yan Krukau